Mais
fichue montre. Fichu temps qui défile. Il nous faut remonter
au plus vite et tourner nos talons, direction le Chicho. Les
MINUSCULE HEY avaient prévenus : 21 heures précises.
Un simple arrêt au comptoir pour commander un verre de
Camargo et nous voilà à nous engouffrer dans une
autre cave.
Beaucoup de monde. On parvient à se trouver une place
de choix, assez d'espace pour se risquer à quelques pas
de danse. Improvisation sur « Mississippi » ou encore
« Watch Out The Silly Cats », on se dandine comme
on veut (et peut). Le set des Minuscule Hey est efficace et
propre. On en redemande même à la fin. L'audience
est sous le charme de ce duo rock minimaliste, complètement
décalé. A faire changer d'avis certain(e)s sur
le rock...
01/2011 - Happen
We
will mini rock you!
Parce que le concept du mini rock, c’est l’enregistrement
minimal et lo-fi d’une drum machine enclenchée
jusqu’à ce que mort s’en suive, d’une
basse qui imposera le ton plus ou moins déjanté
qu’on voudra donner au titre et une guitare (parce que
oui, mini rock mais rock quand même). Ajoutez à
ceci des clips et paroles furieusement excentriques, absurdes
et pourtant tellement jouissifs.
Car effectivement, Minuscule Hey, c’est un style désinvolte
et mélodique à la fois. Minuscule Hey, c’est
surtout un duo plein d’énergie autant en vidéo
qu’en concert, qui nous sortira un sale riff qui restera
foutrement coincé dans votre tête pendant un long
(très long, merci Subterranean Homesick Blues) moment
de la journée.
Alors qui sont Minuscule Hey? Après avoir souhaité
la mort du groupe pour ne pas s’être pointé
à l’interview – mea culpa, la météo
les a retardés – le duo bordelais composé
d’Emily Soler et Laurent Mounier a accepté de répondre
à distance à l’équipe d’Octopus…
Minuscule Hey en cinq minuscules mots, c’est quoi,
c’est qui?
Emily, Laurent, Boom, Boom, Tchacktchack.
De quelle manière est-ce que l’endroit d’où
vous venez vous influence?
Le simple fait d’y avoir des amis qui font aussi
de la musique, de traîner ensemble, de partager des choses,
c’est sûr qu’on finit par s’influencer
inconsciemment les uns les autres.
Vous aviez déjà joué en Suisse
avant samedi (au Bourg)?
Nous avions déjà joué au Bourg
à Lausanne et on est très heureux qu’ils
nous aient recontactés pour participer à cette
nouvelle édition du Festival 2 claques car nous gardions
un excellent souvenir de notre précédent passage.
Nous avions également joué à Berne, c’était
aussi une chouette soirée. On a toujours été
super bien accueilli en Suisse.
Et pour ceux qui aiment les étiquettes, c’est
quoi, du mini-rock?
Le mieux est certainement d’écouter ou
de venir nous voir sur scène. C’est juste notre
son et ça peut être ce que chacun veut bien y entendre,
c’est finalement plus une façon d’éviter
les étiquettes.
Quelle est la chose la plus absurde que vous ayez faite
en tant que groupe?
Sûrement nos clips. On adore faire de la vidéo,
ça participe presque autant à notre univers que
la musique. On fait ça à l’ancienne, on
tourne avec un petit camescope, on embauche nos potes…
On adore faire avec les moyens du bord car ça oblige
à se creuser la tête. Du coup c’est vrai
que le côté bricolage donne un résultat
un peu absurde, façon Ed Wood… mais c’est
plutôt quelque chose que l’on cultive, tout comme
avec nos chorégraphies sur scène.
Elle est où cette pièce, celle des clips,
celle du fameux radiateur? Et elle représente quoi pour
vous?
Cette pièce se situe dans un endroit secret
dont nous ne pouvons divulguer l’emplacement pour des
raisons évidentes de sécurité minimale.
C’est idiot, mais c’est là que l’on
a fait les toutes premières photos du groupes, puis les
suivantes, puis les clips et ça a fini par s’imposer
comme partie prenante de notre esthétique, c’est
vrai qu’on y est attaché. Quand à ce radiateur,
c’est fou mais les gens nous en parlent tout le temps…
c’est devenu la star du groupe, mais il garde les pieds
sur terre.
Vous vous sentez un peu comme dans Un gars/une fille?
Non, on se sent plutôt comme dans Starsky et
Hutch mais les raisons en sont obscures.
En fin de compte, vous êtes pas si petits, alors
pourquoi Minuscule Hey?
D’abord parce qu’on trouvait que cette
combinaison de mots sonnait bien. Et puis parce que bien que
pas si petits que ça nous sommes tous les deux extrêmement
timides et cette idée de « petit bonjour »
nous représente assez bien.
Vous avez fait la première partie de The Dø,
c’était comment?
C’était super ! Ils nous ont proposé
de les suivre en tournée et on a vraiment beaucoup appris
pendant cette série de concerts. C’était
très excitant, en particulier la date de l’Olympia
qui était très impressionnante. Dan et Olivia
ont vraiment été adorables et on a l’impression
d’aborder la musique de la même façon qu’eux,
même si nos styles sont complètement différents.
On attend leur deuxième album avec impatience.
Quels sont vos projets pour ces prochains temps?
Nous allons un peu nous poser et enregistrer de nouveaux
morceaux, peut-être aussi un nouveau clip « maison
» en perspective. Puis des dates sont en train de se mettre
en place pour l’année prochaine, on mettra tout
ça en ligne dès que c’est bouclé.
Vous vous voyez où dans cinq ans?
On avait prévu d’aller au cinéma…
Geoffrey Müller - 11/2010 - Octopus webzine
"Le
duo bordelais Minuscule Hey provoque des majuscules WHAOU !
avec une pop électroclash lo-fi, entre Devo et Jesus
Lizard. Remixé par Shape 2, “Watch Out ! The Sillycats
!” vous bascule en free party pendant un bombardement."
02/2010 - Tsugi Bonus Digital : Tsugi 27
"Melting
Vinyl French Underground music showcase: Friday 22nd, The Freebutt.
Brighton.
The Melting Vinyl three day showcase of French musical talent,
relatively and criminally unknown in this country provides a
absolute treat for appreciative music lovers and fans of experimental
music. First up is Minuscule Hey, the Male and Female Bordeaux
Duo making big waves in their native Country. The pair combine
angular, sixties sounding psych guitars and programmed Beats
to create a minimalist backdrop for the infectious, dual vocal
melodies reminiscent of Talking Heads and vocal delivery similar
to Editors resulting in a surreal and exciting performance."
Matt Pratt - 01/2010 - Middleboop
"Nous
avons souvent eu l’occasion de croiser le chemin des jeunes
bordelais Minuscule Hey ces trois dernières années,
et à chaque fois ce fut un vrai moment de bonheur. D’abord
en concert : une formule simple (un gars / une fille) et une
apparente timidité qui s’efface d’un coup
lorsque les premières notes s’élèvent;
les deux petits chats se transforment alors en lions majestueux,
prenant littéralement corps avec leur musique, sans artifices,
habités comme pouvaient l’être des Ian Curtis
ou des Daniel Darc époque Taxi Girl, la légèreté
en plus. Nous les avons ensuite croisés sur disque, pour
des chansons moins naïves qu’elles ne paraissent
de prime abord; une guitare un peu surf, un peu post punk, une
basse rebondie et une boîte à rythme efficace :
impossible de ne pas penser aux maîtres du genre, à
savoir DEVO : du punk minimal inattendu, intelligent, fin et
fun. C’est en vidéo, enfin, que nous avons fini
de bien les connaître. Les Minuscule Hey font en effet
tout de A à Z, jusqu’à leurs petits films
en noir et blanc absolument magnifiques et tendrement lo-fi,
qui fabriquent (au même titre que leur musique, leurs
fringues et leur attitude) un univers absolument singulier,
bien à eux, inexplicable, même si on a envie de
parler d’ambiance cowboy mods dandy nouvelle vague (vous
voyez le genre ?).
Et ce nom... Minuscule Hey, qui colle parfaitement à
cet univers. Minuscule donc, pour ce Do It Yourself poussé
haut, toujours sur l’os mais toujours généreux.
Hey ? on aurait plutôt envie de le mettre en majuscule
le HEY, et avec un point d’exclamation en plus ! Parce
que les mélodies sont carrément HEY ! Parce que
les chansons sont HEY ! Parce que les voix de Laurent et Emilie
sont HEY ! Parce que la guitare est HEY ! Parce que la basse
est HEY ! Parce que la boîte à rythme est HEY !
Parce qu’ils sont trop HEY tous les deux et qu’on
est super content qu’ils viennent nous voir.
Et parce qu’on a envie d’être un peu plus
précis, on va jouer au jeu des références
: vous voyez les Kinks ? Vous voyez un peu Young Marble Giant
? Et bien, vous mélangez la facilité et l’évidence
mélodique de l’un avec le son inégalé
de l’autre : Minuscule HEY ! Vous voyez à peu près
le Velvet Underground, Deerhoof, DEVO et Divine Comedy ? Et
bien, vous mélangez la classe intégrale de tout
ce beau monde avec de la barbapapa goût dynamite : c’est
un peu ça les Minuscule Hey. Pardon, c’est un peu
ça les MINUSCULE HEY !!!"
01/2010 - En Attendant !
"Notre
rencontre avec Misteur Valaire nous a donné des idées.
Tomber sur un groupe par hasard, accrocher, avoir envie de vous
en parler, de les encourager: ça nous plaît sur
WE POP.
Alors on réitère. Et voilà qu'on
se lance sur myspace /qu'on cherche /qu'on écoute.
Pas de critères précis, ni de style particulier.
Juste un big feeling. Généralement, si au bout
de 8 secondes et demi, on n'a pas encore zappé,
c'est bon signe.
Et c'est le cas de MINUSCULE HEY.
Schématiquement, ça donne ça : My Space
de The Do>>>> Coup d'oeil dans les Top amis>>>>Minuscule
Hey>>>>Ecoute>>>>Kiff>>>>>Contact>>>>>Concert
+ Interview>>>>Re-kiff.
Originaire de Bordeaux, le duo est adepte du mini-rock, avec
des textes en anglais, le tout dans un univers décalé
et loufoque.
Rencontre avec Minuscule Hey, avant leur concert à
Mains d'oeuvres.
We Pop : Salut les Minus ! Euh...il y a une 3e personne qui
manque là, non ?
Laurent : Oui, la drum machine elle a pas pu se libérer,
elle est en pleine répétition là.
Depuis combien de temps le groupe existe-t-il ?
L : Le groupe est né il y a 3 ans, et ça fait
à peu près 10 ans qu’on joue ensemble, on
a fait plusieurs projets avant ça mais il y a 3 ans,
on a décidé de se lancer à deux.
Comment vous vous répartissez les rôles
dans le groupe ?
E : En fait, on compose tous les deux, ca peut arriver qu’il
y en ait un qui compose seul un morceau, il n' y a pas vraiment
de règles mais on fait tout en équipe.
Mini rock ou rock lo-fi, c'est quoi ?
L : Mini rock, à la base, c’est une blague par
rapport à notre nom ! Mais c’est vrai qu’on
aime le côté minimaliste, dans les arrangements,
dans la façon de jouer...
E : Comme on est deux, on fait assez simple et ça a un
forcement un côté un peu épuré.
Quels sont les groupes qui vous ont influencé
plus jeunes ?
E : Les Beatles à la base, c’est quelque chose
qui nous a marqué, après il y eu aussi Radiohead.
L : Oui, et puis plus tard on a découvert des groupes
comme Sparks, ou dernièrement The Kills ou Fiery Furnaces.
Univers décalé, déjanté,
grosse thématique lapin : l’humour ca fait
partie des Minus ?
L : Oui, on aime bien mettre un peu d’absurde dans les
paroles, dans les clips….
E : De la dérision, pas faire un truc trop sérieux…
Alors ? Pas si minus que ça, hein ?
Pour une version élargie des Minuscule Hey : www.myspace.com/minusculehey
Merci à eux !"
10/2009 - WePop
"Sounds
Like : Indie-Pop
Drinking Buddies : The Blow, くるり
(Quruli), The Pinker Tones
Synopsis : Easily enjoyed to minimalist indie-pop
duet with a tiny dash of zing and minusculity? Ouais.
Makes You Want To... : Dance; Sing; Tap your
foot.
One week, one band. You know the drill. This week, the
featured artist is Minuscule Hey.
There's this thing about uniqueness. It's important, standing
out of the crowd, that is. There are plenty of folks content
to go with the general flow of traffic, following all the major
thoroughfares. But it's so boring! I mean, just take a drive
on the highway; marred with potholes, you'll spend most of your
time (no doubt, if you live in as large of a metropolitan area
as I), stuck in traffic, being tailgated, or watching warily
for those cops with the motorcycles. It's bad enough on the
highway, much less in life. No sir'y-bob! That's not for certain
folks out there, and these certain people brave the side streets
in search of the scenic routes. Adventuring of the often beaten
trails - maybe you'll find something out there, maybe not -
but the point is, living within the confines of the typical
gets... well, typical.
Atypicality is a spice in life! A quirky taste, that tastes
something like cayenne peppers. You've got to savour it, and
there's plenty of neat stuff to celebrate. Minuscule Hey knows
that, and they represent it well. Okay, so their 'hey' is small,
Minuscule Hey doesn't mind much. This anglophonic French band
out of Bordeux labels themselves 'mini rock.' And there's no
real phrase that could express it any better.
Eclectic is the name of the game for Emily and Laurent of Minuscule
Hey. They go for mixing it up, these two troubadours. They swirl
pop and rock perfectly together like some wildly delicious milkshake
concoction, all tastes tantalizing, musical notes dancing across
your audio-cerebral taste buds like some truly imaginative invention
of sound and style. Accompanied by their trusty drum machine
a tut tut tutting away for them, Minuscule Hey brings tapping
feet, dancing hearts, and nodding heads together all at once
- all like minded individuals converging and crashing cataclysmically
together in some sort of musical combobulation. I think the
message here is that this is some fabulous music.
Minuscule Hey caught my heart up with their fabulous cover of
Bob Dylan's "Subterranean Homesick Blues" that began to circulate
across the internet earlier this year. As it so turns out, Minuscule
Hey has released that cover, along with their 10 other minimalistic
ditties spread out across three low key EPs, their eponymous
debut, Bananoffee, and their latest release titled We Feel Minuscule.
I'm not sure where any of us can score the two first records...
I'm at a complete loss this time, reader. But! Minuscule Hey
had We Feel Minuscule debuted by French indie label Alienor
Records, and you can listen to and snag yourself a copy of this
nifty EP off of their site for €4.
Minuscule Hey is taking a break for the summer before they launch
on a minuscule tour about England in October, followed by some
French shows afterwards. Leur site est seulement en Français
maintenant, but they're working on getting an English version
of the site operational soon! You can check out aforementioned
website right here. Or you can go peruse their Myspace, which
has a host of their great songs! Or, if you're having fun wandering
around Voilà!, you could always check out their Bob Dylan
cover right here. In any event, reader, I bid you an imaginative
week. Have fun!"
Chris - 07/2009 - Voilà!
"Duo
en noir et blanc, plus en noir qu'en blanc d'ailleurs, les Minuscule
Hey qui ouvraient le Festival Pink and purple au Point Éphémère
ce vendredi nous ont donné une bonne leçon de
ce qu'imagination, bizarrerie,drôlatisme mêlés
d'une certaine idée du chaos peuvent faire subir à
une base rock minimale assez froide.
Adoptant une scène une étrange attitude de robots
cartoonesques à tendance légèrement maniaque,
ils livrent un son qui fait de la disharmonie, du décalage
et de la surprise des arts.
Destructurée, bancale, pas forcément très
mélodique, leur musique convint justement par la confusion,
les tergiversations, les ruptures qu'elle fait endurer aux clichés
de la pop conventionnelle.
Une basse, une guitare, une boite à rythmes (pour faire
"boum chack", voilà le duo parti pour nous embarquer
dans des aventures hallucinées, farfelues et/ou cauchemardesques
où l'on rencontre des lapins psychopathes et bananes
qui envahissent la planète.
Le son est sec, mécanique, corrosif.
Le chant mixte, presque machinal, qui s'autorise parfois à
d'étonnants cris et emportements, ou qui emprunte
parfois des chemin très pop comptine, déroute.
On a l'impression qu'Emily et Laurent marchent volontairement
en sens inverse, nagent à contre courant, pile face au
vent.
On pense bien sûr à Devo pour l'humour surréaliste
et pince sans rire et évidemment pour ce goût évident
pour la discordance et les influences new wave, kraut et rock
industriel.
Il y a aussi chez eux ce côté schizo un peu flippant
qui nous semble tout droit venus de The Residents, ce truc qui
d'un coup vous fait penser à vos mauvais rêves
de môme... mais même pas peur, les Minus arrivent
alors là où on ne les attend pas et se lancent
dans un refrain pop chorale limite beatlesien.
On pourrait craindre la curiosité musicale arty sans
âme et sans intérêt véritable... tu
parles! Leurs morceaux sont aussi bizarroïdes qu'accessibles
et dansants, même si on ne sait pas trop sur quel pied
danser...
Un mélange de classe et de spontanéité,
de froideur, de morgue et d'ironie et d'humour acides,
voilà sans doute comment définir au mieux l'étrange
musique des Minuscule Hey qui aussi déconcertants qu'attachants
font valdinguer les stéréotypes de la zique FM
pour mieux nous entraîner dans leur univers si singulier.
Petits, mais costauds, les Minus ont toutes les cartes en main
pour s'imposer comme de grands brouilleurs de piste comme
on les aime."
Arnaud Rivière - 05/2009 - Not for tourist
"Programmé
aux Découvertes du dernier Printemps de Bourges,
nous avions manqué Minuscule Hey. La séance de
rattrapage a eu lieu le 8 mai, au Point Ephémère
(FMR), où le duo bordelais a dégagé
une énergie rock mi-sombre mi-enjouée. Un
chant saccadé abyssal en supplément. Affaire
à suivre. La crise du disque va-t-elle avoir la
peau des batteurs ? En observant la multiplication
des duos suppléés par une boîte
à rythmes (The Kills, Handsome Furs, John &
Jehn…), on est en droit de s’interroger. Ah
! la crise Messieurs Dames… La crise !!! Ou l’on
peut se contenter d’apprécier l’univers
décalé que proposent Emily et Laurent.
La bassiste et le guitariste
de Minuscule Hey se sont fait connaître par la reprise
de Dylan, Subterranean Homesick Blues, présente
sur la compile en hommage à Bob de la très fashion
Béatrice Ardisson. Drôle de monde que celui où
une épouse de royaliste apprécie
le rock minimaliste. Le décor cheap, deux
petits nuages en polystyrène sur fond noir, lui ont plu
? On s’en bat les steaks en fait. Une chose est
sûre, à nous oui ! Car c’est bien ce
que l’on retiendra de ce concert en ouverture du festival
Pink and purple : Minuscule Hey va à l’essentiel. Les
murs des anciens docks du canal Saint-Martin auront apprécié
ce qui fait l’essence même du rock : du son cassant,
hâché. Des sonorités acides se
rajoutant avec la boîte à rythmes. Shoelaces
dancing like a yoyo a transporté le public dans
un univers enfantin sur fond de famille Adams.
Avant de repartir sur des bons riffs appuyés par
une basse qui ne perdait pas la ligne. Normal
qu’Emily ne se la soit pas fait voler, car selon nos sources,
Richard Gasquet n’était pas de
la partie. Quant au jeu de scène, il est à l’image
de la musique : sombre mais efficace. les postillons
de Laurent prouvaient qu’il ne connaît
pas le mot économie. A ses côtés, Emily
taquinait le manche de sa basse les yeux exorbités.
Des faux airs de Mercredi, la fille de Morticia (désolé
de faire une fixette sur la famille Adams, mais c’est
flagrant !) I feel minuscule chantent-ils. Notre auriculaire
nous dit que cela ne devrait pas durer très longtemps"
Thomas - 05/2009 - Sourdoreilles
"Alors
que le groupe a sorti il y a quelques mois un nouveau maxi (We
Feel Minuscule), Kronics a décidé
pour cette fois de ne pas suivre l'actualité et de plonger
dans le passé de ce duo. Faisant suite à un maxi
éponyme sorti en 2006, Minuscule Hey poursuit
ses élucubrations sonores avec toujours cette démarche
100% authentique que certains devraient leur envier. En bon
adepte du minimalisme, le groupe nous a concocté cinq
titres aussi atypiques qu'originaux. Tout commence avec "We
Mess With Your Mind", un reggae mené par une basse omniprésente
et ce contraste vocal entre froideur et douceur qui donne du
piment au morceau. On poursuit avec le titre éponyme
qui nous invite à un bel éclatement des structures
avec en prime une jolie dualité entre guitares et cuivres.
On arrive ensuite au morceau le plus accessible de la galette,
"Watch Out! The Sillycats!" qui sous ses apparences théâtrales
et expérimentales n'est pas sans rappeller les frasques
de The Kills. Restent "Katzenjammer" et "Mississippi".
Le premier réussit le tour de force d'apporter de la
diversité dans ce bouillon minimaliste et le second séduit
par son énergie. A n'en pas douter, le son de Minuscule
Hey n'est pas à mettre entre toutes les oreilles
mais il a déjà ses adeptes"
"Chose promise, chose due, parlons maintenant du premier
maxi de Minuscule Hey. Sorti un an avant Bananoffee,
ce maxi éponyme surprend par la diversité affichée.
Alors que son successeur se complaira dans une homogénéité
affichée, ces six premiers titres jouent la carte de
l'éclectisme. Si on fait fi de "Rollicking Harrold" et
de "Uncle Jim" typiquement Minuscule Hey, les
quatre titres restants sont beaucoup plus intéressants.
Il y a tout d'abord "Bunny Brown Ears", meilleur morceau du
duo à ce jour selon moi qui flirte, comme "Watch Out
The Sillycats!" plus tard, avec The Kills.
"Cheap Girl" vaut également son pesant de cacahuètes
avec ses paroles sales que je vous laisse apprécier :
"She's looking for something to lick / And she recognizes my
dick". Pas étonnant dans ces conditions que le refrain
soit ponctué de "nasty, nasty". On passe rapidement sur
"Easter Man", moins original et on s'attarde un peu plus sur
"Alceste", chanté en partie en français dans un
style proche de la comptine et franchement délirant.
Bien conçu, bien ficelé, ce premier maxi s'avère
au final plus intéressant que son sympathique successeur
et laisse présager du meilleur pour la nouvelle galette
que je n'ai pas encore entendue. A bon entendeur..."
Geoffrey - 05/2009 - Kronics
"Leurs
concitoyens foutraques de Minuscule Hey jouent, eux, un rock
minimaliste en noir et blanc qu'on pourrait croire mixé
dans le froid laboratoire à cocktails de la pochette
de ce We feel minuscule, mais c'est un leurre. Parce
que les cocktails, c'est pour les adultes, et que Minuscule
Hey, ça ressemble à un caisson de jouets assemblés
n'importe comment : les beats secs de Radiohead en équilibre
sur le Velvet domestique de I'm stickin with you, The
Divine Comedy avec la basse de Jesus Lizard à la place
des jambes et les claviers de Sparks en guise de bras. C'est
parfois au bord du chaos, parfois mignon et rigolo, parfois
flippant et malsain. C'est minuscule, et c'est déjà
beaucoup."
JDB & Nicolas Chapelle - 03/2009 - Les Inrockuptibles
"Sans
surprise, le nouvel EP en noir et blanc du duo décalé
bordelais confirme tout le bien que l'on en pensait. Se jouant
des schémas et des structures de la pop euphorisante
plus traditionnelle, l'univers osé de ces agités
du bocal évoque toujours autant The Kills (boîte
à rythmes, basse dégueulasse, chant arty). Un
quatre titres (dont une reprise) baroque, étrange et
essentiel."
Julien Deverre - 02/2009 - Longueur d'ondes
"Minuscule
Hey serait de plus en plus petit ? Si on se contente du nombre
de titres délivrés sur les disques du binôme,
c'est l'évidence même. 6 titres composaient l'éponyme,
5 pistes donnaient corps à Bananoffee et au menu de We
feel minuscule seulement 4 morceaux, dont "Watch out ! the sillycats
!" déjà présent sur la précédent
galette, sont présents. Ce qui ne nous laisse que 3 nouveaux
titres de la part des 2 associés à se mettre la
dent dont 1 reprise de Rubin Steiner en la personne de "Kiss
Richard". Mais si on prête attention à cette (mini-)galette,
on continue de percevoir la maturité maximale dont bénéficie
Minuscule Hey.
Depuis leurs débuts, Emily et Laurent cultivent un univers
à la fois drolatique et volontairement hurluberlu. Et
ce ne sont pas ces dernières nouvelles en leur provenance
qui vont inverser la vapeur ! C'est toujours un plaisir de déguster
les aventures folles de leurs instruments ("I feel minuscule")
et de tergiverser entre intrigue et franche rigolade au détour
d'un couplet ("Shoelaces dancing like a yo-yo"). Et même
de réécouter un titre déjà savouré
précédemment ("Watch out ! the sillycats !").
Tout ceci avant de plonger dans l'univers de Rubin Steiner,
l'effet flashy en moins, puisque passé entre les mains
adoucissantes (mais surtout pas mollissantes !) du binôme.
Encore un effort pour que le groupe ne passe pas pour le partisan
du moindre car tout ce qui semble être minuscule ne l'est
pas forcément !"
Remiii - 02/2009 - W fenec
"MINUSCULE
HEY : « We feel Minuscule »-EP. Elle a tout d’une
grande…
Emily (basse, chant, flûte, calamine, crincrin, air),
Laurent (guitare, chant, clavier, flûte, percus, glockenspiel)
et Drum Machine (boum boum tchac tchac) sont tous trois originaires
de Bordeaux et proposent un rock minimaliste où s’entrecroisent
des influences improbables, loufoques, déjantés
et limite farfelues.
Interview choc de Drum Machine, boite à rythmes du groupe
MINUSCULE HEY.
Drum, en un boum et un tchac, parlez nous de MINUSCULE
HEY ?
Le projet « minuscule hey » est né en 2006.
Après plusieurs années à chercher leur
voie entre compétions de patinage artistique, braquages
de banques et confection de marionnettes, Emily et Laurent ont
compris que ce qu’ils voulaient vraiment faire, c’était
du rock. Ils avaient besoin de quelqu’un pour assurer
la rythmique et m’ont contacté après m’avoir
entendu jouer lors du mariage d’un de leurs ami. On ne
s’est plus jamais quittés.
Le radiateur dans vos clips vidéos a une place
prépondérante, expliquez nous pourquoi ?
En tant que machine, je me fous de la température tant
qu’elle n’atteint pas des extrémités
insoutenables. En revanche, mes acolytes sont tous deux incroyablement
frileux. Aussi l’explication de la présence constante
de ce radiateur n’a rien à voir avec un goût
prononcé pour la fonte ou une quelconque volonté
de récurrence esthétique. Elle est tout simplement
indispensable à leur bien être en général
et plus précisément au bon déroulement
de leur processus créatif.
Comment définiriez vous la musique et le style
de MINUSCULE HEY ?
boom boom tchak tchak pom pom pom gling gling la la la
Vos influences sont-elles aussi improbables, loufoques,
déjantés et limite farfelues comme décrites
plus haut par l’auteur de ses lignes, qui quelques fois
s’emballe un peu ?
Elles sont en tous cas assez disparates. Il y a les imparables
Beatles, le Velvet, the Kills ou Moldy Peaches… mais
c’est vrai qu’on y trouve beaucoup d’artistes
qui aiment partir dans tous les sens, expérimenter, comme
Sparks, Fiery Furnaces, Gonzales ou Radiohead (que je connais
un peu car j’étais au collège avec le sampler
de Jonny Greenwood. Je le salue au passage). Nous sommes assez
influencés par cette vision de la musique comme une perpétuelle
recherche. Mises à part nos références
musicales nous sommes également très marqués
par l’univers de cinéastes comme Terry Gilliam,
Jacques Tati ou Michel Gondry.
Vos projets dans les 5 années à venir
?
Vieillir de 5 ans… Et dans un même temps, terminer
nos enregistrements en cours, continuer à visiter de
nouvelles contrées géographiques, leurs salles
de concerts et leurs radiateurs.
Votre souhait le plus cher à très court
terme ?
Qu’on me débranche, ça m’a épuisé."
01/2009 - Chicken Tandoori
"Bon,
à priori, sur le papier ça casse pas des briques:
une boite à rythme, une basse (de temps en temps), pareil
pour la guitare. Et du chant. Mais ô miracle de la musique,
ça marche ! Grâce à l’humour d’abord
et surtout parce que le projet est cohérent, très
vivant sur scène. A découvrir absolument. Ils
ont inventés la Pop « minimale ». Et réussi.
Coup de chapeau !"
01/2009 - Radio Campus Rennes
"Le
duo audacieux revient avec une musique insolite aux mains d'argent,
du cousu main pour tisser avec de la poudre de perlimpinpin
un étrange Noël. Leur folk est en perpétuel
équilibre entre le rock mouvant et les envolées
de trapéziste des Fiery Furnaces. Cette musique aussi
étrangement bancale et délirante soit elle, reste
un très bon moment d'égarement tant elle se métamorphose
à chaque instant, revêtant ainsi une forme robotique,
âpre, rêveuse, patraque, enfantine, instable. Je
ne sais pas ce que ces deux là mijotent dans leur laboratoire
sonore mais ce qu'il en sort est très sincèrement
épatant.
Il existe une formule algébrique de leur nouvelle réalisation
:
We feel minuscule = [ 1+ e^(i* »3) + e^(2i*;)!!!
] [ 1 – e^??(i*t@=) ]
Qui se traduit ainsi:
Si nous multiplions deux nombres complexes du système
stratosphérique Radiohead (famille des diviseurs) le
résultat a également un module de Radiohead, mais
son argument sera modifié. Nous avons besoin des fonctions
trigonométriques de Devo pour l'angle de départ.
Ensuite, nous pouvons simplement utiliser les opérations
de multiplication, addition, et soustraction en virgule flottante.
La partie réelle du nombre complexe est The Kills et
la partie imaginaire est le Mody Peaches. L'ensemble est « We
feel minuscule » mais il fait le maximum."
Bir - 01/2009 - The French touch
"Duo
made in France à l’inspiration franchement débridée
et décalée, Minuscule Hey a immédiatement
cherché (et trouvé dans son étrange laboratoire
sonore) la formule magique pour surprendre et faire bouger aussi
bien le corps que les neurones... Les pop songs - accrocheuses,
surréalistes, arty et baroques - créées
de toutes pièces en mélangeant d’explosifs
ingrédients (basse brute, chant barré, choeurs
tour à tour sucrés ou hystériques, beats
electroniques, textes dejantés et extra terrestres) et
influences (les dangereux malades de Devo, les superbement destructurés
Fiery Furnaces, la pop antifolk et lofi, les génériques
de dessins animés joués au flutiau ou au glockenspiel...)
par ces deux musiciens un peu folledingues ont en effet le super
pouvoir spécial de faire voyager l’esprit et divaguer
différentes parties du corps. Mystérieux, osés
et virevoltants débuts dans la carrière pour Minuscule
Hey avec ces quatre titres franchement foutraques !"
Pierre Andrieu - Decembre 2008 - Foutraque
"Après
la claque inattendue au concert de GaBlé aux Transmusicales,
on pouvait penser que ce serait lassant sur disque. Mais en
découvrant le EP de Minuscule Hey, on peux se rassurer
concernant ce genre de musique : c’est aussi bon sur disque
qu’en live.
Je ne chronique jamais de EP, donc si je fais une entorse à
mes habitudes c’est que ça en vaut la peine. Quatre
titres qui laissent entrevoir un répertoire assez étendu
et plutôt bien maîtrisé : I feel minuscule
et Watch out ! The Sillycats ! rappellent l’univers Acoustic
Ladyland, Shoelaces dancing like a yo-yo à l’univers
poétique du Spinto Band ou de Noah and the Whale avec
un soupçon d’efficacité électro à
la Hot Chip et Kiss Richard est probablement le titre pop qui
a émoustillé mes oreilles dès la première
écoute.
Un duo masculin féminin comme on en refait de plus en
plus : rock, complices, déjantés et qui chantent
correctement anglais (cf. John et Jehn ou The Do dont ils assurent
d’ailleurs les premières parties). En plus de cela,
les deux loustics ont des textes agréables et touchants
(I’m gonna kiss you Richard).
Pas de très grande originalité, ce n’est
pas la découverte de l’année, mais s’amuse
beaucoup en leur compagnie et le tout est très bien ficelé
(ce qui dans une société star-académiste
vient à manquer)."
Violette Roll - Décembre 2008 - Rigolottes chroniques
futiles et insolentes
"Au
terme d'une tournée de huit dates avec les colorés
The Do, le duo noir et blanc Minuscule Hey ouvre le bal à
l'Olympia. Evadés de People On Holiday, le jeune couple
Emily Soler et Laurent Mounier crée Minuscule Hey en
2006. "On joue ensemble depuis dix ans, raconte
Laurent. Il y a deux ans, nous nous sommes retrouvés
à deux. Je suis passé de la batterie à
la guitare, Emily est restée à la basse et Minuscule
Hey était né". Le duo bordelais utilise
également une boîte à rythme pour crer un
univers enfantin, souvent absurde : "Nous faisons ce
qui nous fait marrer, s'amuse Laurent. En fait, nous
tentons de faire ce que l'on aimerait écouter."
C'est ainsi que les mélodies déjantées
et rafraîchissantes du duo s'amusent de bidouilles lo-fi,
de bricoles folk et autres bizarreries électro. Drapés
de noir et blanc, les musiciens s'essaient aussi à la
vidéo que malheureusement l'on ne retrouve pas sur scène.
"La vidéo nous amuse autant que la musique,
précise Emily. Elle développe un peu plus notre
univers". C'est ainsi que les comptines de la demaoiselle
et du monsieur sont toujours mises en scène de manière
décalée. Dans ce bric-à-brac, on retrouve
un costume noir, une robe blanche, un radiateur là par
hasard mais qui "tient chaud l'hiver", un
minimalisme de geste et un académisme présent
dans la cravate du monsieur surtout. Aujourd'hui, c'est sur
la prestigieuse scène de l'Olympia qu'ils vont retrouver
leurs comparses de The Do. "On a fait leur première
partie à Niort en mars dernier, rappelle Emily. Puis
dans l'été, ils nous ont contactés pour
faire cette dizaine de dates ensemble". Plus souvent
habitués aux cafés-concerts qu'aux grosses salles,
le couple ne semble pas pour autant impressionné. "On
en profite à fond, nous sommes bien accueillis partout",
confie Laurent. Et Emily d'ajouter : "On a vraiment
de la chance...".
Novembre 2008 - Paplar
"Formule
gagnante. Deux ans d’existence au compteur, et
voilà les bordelais Minuscule
Hey sur le point d’exploser. Cousins de Spinto Band,
et peut-être fer de lance hexagonal de cette nouvelle
génération rock pleine de promesse, le duo n’a
pas pris la grosse tête. Bien au contraire !
Réservés, Laurent et Emilie dégagent
un calme déconcertant lorsqu’on dresse le bilan
de leur jeune carrière. Deux ans d’existence, et
des premières parties, de Arthur H à The Do (à
la Carrière le 19 novembre dernier) qui se multiplient
à toute allure. Il faut dire que le couple n’en
est pas à son coup d’essai. Laurent, chanteur et
guitariste, a déjà un passé musical derrière
lui. « J’ai commencé par jouer de
la batterie quand j’étais petit, en école
de musique, puis vers 15 ans, j’ai joué dans des
groupes de reprise, pour m’amuser, et c’est à
ce moment que j’ai rencontré Emilie ».
La paire ne se quittera plus.
Après moult tentatives, dont quelques-unes fructueuses
comme le fugace People on Holiday, Laurent et Emilie décident
de ne jouer qu’à deux. « C’était
assez mal vu au départ de faire du rock à deux
seulement. Le minimum requis était au moins le trio guitare
basse batterie. Et puis sont venus de nombreux groupes
comme The Do, qui ont changé cette vision ».
Jusqu’à dire que Minuscule
Hey voit petit ? « On galérait
à trouver les bonnes personnes et, avec cette formule,
c’est plus simple à gérer humainement. On
a un côté immédiat qui rend les choses plus
faciles. On trouvait que ça fonctionnait, alors on a
tenté. En plus ça pousse à être plus
imaginatif, à être hyper ouvert ». Qu’on
ne s’y trompe pas, même à deux, Minuscule
Hey assure la scène comme quatre. Comme le héros
de Stevenson, le duo, réservé en privé,
se transforme en Minuscule Hyde et transpire la folie douce,
plaçant de subtiles mélodies pop sur des instrus
foutraques et déstructurées. Set hyper calé
(boite à rythme oblige), jeu de scène façon
Kraftwerk, chansons hyper accrocheuses et textes bien barrés,
leur rock minimaliste fonctionne.
Et comme de nombreux groupes issus de cette « nouvelle
scène rock française », Minuscule Hey
chante essentiellement en anglais. « On a essayé
de chanter en français (ndlr, sur le titre Alceste),
ça collait, et puis sur les autres c’est venu en
anglais. Y’a pas vraiment de règle. Ça aussi
c’était mal vu avant, mais Internet a dû
jouer un rôle dans l’acceptation de cette langue ».
Ce qui, avouons-le, leur va parfaitement : l’accent,
le flegme, l’humour absurde, tout y est. « Nos
influences sont anglaises, à commencer par les Beatles,
Radiohead et surtout les Fiury Furnaces dont on est archi-fan,
pour leur liberté, leur côté on fait ce
qu’on veut ».
Et comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même,
leur musique, mais aussi leurs clips à l’esthétique
si particulière évoquant aussi bien les Monty
Pythons qu’un Meliès sous LSD, sont faits à
domicile. « La musique est totalement faite à
la maison, exception faite du mixage final. Pour les clips,
on fait ça à l’arrache, mais aujourd’hui
c’est relativement facile, une caméra et un logiciel
de montage suffisent. Et l’on peut explorer nos idées
jusqu’au bout ».
Le groupe, qui a déjà deux maxis à son
actif, vient de sortir un EP 4 titres chez Alienor, mais toujours
pas d’album. « Va falloir qu’on s’y
mette. On va enregistrer des nouveaux morceaux, mais on ne veut
surtout pas se précipiter ».
Alors, on attendra, avec fébrilité.
Recueilli par Jean-Rémy - Novembre
2008 - Pulsomatic
"Si
il y a bien un domaine sur lequel nous ne pouvons que nous incliner
face à nos meilleurs ennemis les anglais, c’est
bien l’humour (oui je sais vous pouvez rajouter le rugby,
le foot, la musique, les séries TV, le bon goût…oups
je m’égare). On ne compte plus les tentatives avortées
de reprendre avec notre humour gaulois l'esprit du Flying circus
perdant de vu les niveaux de lectures, comme si l’échelle
de Richter du rire était ériger chez nous par
le figaro. Etrange collusion mais en écoutant «
we feel minuscule » nouveau EP des Minuscule Hey, on retrouve
l’esprit des chansons de la bande de Palin. Sans aucun
fil mélodique balisé, le duo Bordelais continue
de n’en faire qu’à sa tête, jouant
avec les éléments sans jamais déconstruire.
So british (shoelaces dancing like a yo-yo) le duo fait dans
le dosage savant entre véritable recherche musicale et
tendance au jeu, à la posture iconoclaste. Un grand Hey."
Gerald de oliveira - Novembre 2008 - à découvrir
absolument
"Ce
duo bordelais, qui commence à se faire connaître
grâce à ses comptines pop, vient d’être
choisi par THE DO, autre tandem dont le premier album fait un
carton, pour assurer la première partie de sa tournée.
Une excellente façon de sortir du sérail aquitain."
Novembre 2008 - L'Express
"Sur
la page MySpace de Minuscule Hey, dans la petite case à
côté de la photo vous trouverez écrit "mini
rock" et dans la petite case "membres du groupe" vous trouverez
ça : "emily (basse, chant, flûte, calamine, crincrin,
air), laurent (guitare, chant, clavier, flûte, percus,
glockenspiel),drum machine (boum boum tchac tchac)". Et je trouve
que ça annonce parfaitement la couleur. Je m'explique
: J'ai eu la chance d'assister, de participer, d'écouter,
de danser à 4 concerts de Minuscule Hey, dont 3 à
Bordeaux (dont 2 à la politique..). Un concert de Minuscule
Hey, c'est une joyeuse cour de récré, avec deux
(grands) enfants magnifiques qui dansent, qui chantent, qui
"boum boum tchac tchac", qui flûtent, qui sourient, qui
sautent. Un concert de Minuscule Hey, c'est trop cool. Emily
et Laurent sont, en plus d'être adorables et parfaits,
des artistes qui donnent tout à leur public. Aaaaaahhhh
j'adore Minuscule Heyyyyyy!!!! Ils sont élégants,
ils sont en noir et blanc mais leurs concerts sont comme une
explosion de peinture de toutes les couleurs, dans tous les
sens. En live, ils nous offrent leurs tubesques Bananoffee,
Watch out! the sillycats!, Mississippi (dont le génial-extraordinaire-sublime
clip est disponible sur youtube, tapez Minuscule Hey), Bunny
Brown Ears, Uncle Jim, Rollicking Harold.. mais aussi une reprise
des Beatles qui tue (Hey Bulldog) et une nouvelle chanson :
I feel minuscule. Allez-y, dansez, chantez, vous verrez, vous
serez heureux et revigoré (c'est garanti)."
Octobre 2008 - My Little Columns
"Pour
commencer, pourquoi ce nom, « minuscule hey » ?
Un peu par hasard à vrai dire. Trouver un nom est toujours
une étape assez compliquée, nous avons donc opté
pour une combinaison de mots choisis à l’aveuglette
dans le dictionnaire. « minuscule hey » nous a paru
bien sonner, et après coup il s’avère que
c’est assez représentatif de la timidité
maladive que nous partageons tous les deux.
Comment s’est passée votre formation ?
Ca fait à peu près 10 ans que nous faisons de
la musique ensemble, nous avons fait partie de plusieurs groupes
avec des personnes différentes avant de se rendre compte
que c’était à deux que ça fonctionnait
le mieux. Cette formule nous convient parfaitement.
Comment et quand avez-vous commencé à faire de
la musique ?
Emily : J’ai commencé assez tard (à 17 ans)
par prendre des cours de guitare pendant 1 an. Par la suite
j’ai continué en autodidacte, et je suis passée
à la basse au bout de quelques temps.
Laurent : Au départ j’ai fait de la batterie en
école de musique pendant pas mal d’années.
Je jouais aussi un peu de guitare pour composer mais c’est
avec « minuscule hey » que je m’y suis vraiment
mis, tout comme le chant.
Qu’est-ce qui vous inspire pour composer vos chansons,
et d’ailleurs, qui les compose ?
Nous composons et écrivons à deux en partant d’un
bout de musique de l’un ou de l’autre. Parfois nous
nous inspirons de faits réels que nous modifions pour
les rendre plus absurdes, plus «fantastiques». Il
arrive aussi que nous nous servions de l’ambiance générale
d’un film ou d’un livre que nous aimons comme un
point de départ, un décor dans lequel nous mettons
en scène des personnages inventés.
Vous êtes en pleine expansion… VOXPOP Mag
parle de vous comme « LE » groupe Bordelais à
écouter aux cotés des Kid Bombardos, vous faites
plusieurs premières parties pour les concerts de The
Do… Comment voyez-vous votre avenir ?
Nous voulons simplement continuer à faire un maximum
de concerts, enregistrer des morceaux dont on soit fiers. A
long terme, nous aimerions pouvoir vivre de notre musique pour
pouvoir enfin y consacrer tout notre temps.
Vos chansons sont surtout basées de basse… Quelles
sont vos influences majeures ?
Nous avons toujours été attirés par les
artistes qui essayaient de sortir des chemins tous tracés,
de n’être jamais là où on les attend,
de faire une musique audacieuse tout en restant le plus accessible
possible. Ca va des Beatles à Radiohead, Sparks et plus
récemment un groupe comme Fiery furnaces.
Quelle opinion avez-vous sur le rock en France de nos
jours ?
Il y a de très bons groupes de rock en France comme partout,
ne serait-ce qu’à Bordeaux la scène rock
est extrêmement prolifique. Le problème semble
plutôt venir des médias et des maisons de disques
qui refusent la nouveauté parce qu’elle représente
une prise de risque financière et mettent donc toujours
en avant les mêmes groupes qui font une musique rentable
plutôt que créative. Maintenant avec internet et
myspace les choses sont en train de changer…
Quelle évolution au sein du groupe a eu lieu
depuis la sortie de votre 1er EP jusqu’à maintenant
?
Quand on a enregistré le 1er EP, on ne savait pas encore
vraiment vers quoi on tendait musicalement ni quel genre d’univers
on voulait créer. A l’époque on a simplement
enregistré les quelques morceaux qu’on avait. Ensuite
tout s’est mis en place naturellement, on a fini par trouver
un son qui nous est propre et une esthétique qui nous
correspond, entre autre par le biais des photos et des clips
faits maison qui font partie intégrante de notre «
travail ». Et puis au fur et à mesure des structures
nous ont apporté leur soutien. Le tourneur Discobabel
avec qui nous collaborons depuis un an nous a permis d’aller
tourner en Angleterre et nous travaillons maintenant avec le
label « Alienor » chez qui sortira bientôt
notre nouveau maxi.
Vous avez des projets, des rêves ?
On rêverait de jouer avec les Fiery Furnaces et de travailler
sur la musique d’un film de Michel Gondry ou de Terry
Gilliam. Ca ce serait vraiment la classe.
Que peut-on vous souhaiter de plus que de la réussite
et du bonheur ?
C’est déjà pas mal… un bon appétit
peut-être.
Un dernier mot, pour la fin ?
A table !"
Octobre 2008 - Le Blouson Noir
"Originaire
de Bordeaux, ce duo mixte passe ses nerfs sur une boîte
à rythmes et, frénétiquement, la camoufle
avec une basse et une guitare. Jouant ensemble depuis 2002 dans
People on Holiday, autre groupe bordelais, Laurent et Emily
s'en échappent en 2006 pour s'atteler à un projet
parallèle. Après un premier EP six titres fin
2006, il remettent le couvert fin 2007 avec un EP cinq titres.
Cette fois, tous les textes sont en anglais alors qu'ils avaient
fait une concession à leur langue natale sur le premier.
Le tout est surprenant de spontanéité. On aime
la légèreté qui se dégage de certaines
mélodies ("We Mess With Your Mind", "Bananoffee")
et les deux voix qui se répondent, tel un dialogue, sorte
de pendant rock à la bande originale du film "Les
Chansons d'Amour". La formule basse / boîte à
rythmes fonctionne bien et soutient avec énergie les
chants entraînants des deux acolytes. Le style des textes,
assez irréel, avec des chats idiots et des desserts anglais
mis en avant, est intéressant. Mention particulière
à celui de "Mississippi" dans lequel la noyade
est chantée avec candeur, jolie utopie pour un groupe
qui marie harmonieusement la fureur, l'hystérie et une
patiente contemplation. Un doute subsiste quant à la
répétition des structures des morceaux. Acceptable
pour un EP mais la curiosité nous submerge, à
quoi ressemblerait l'album ? L'impatience nous guette."
Judicaël Dacosta - Janvier 2008 - Popnews
"Une
fois n'est pas coutume, un coup de coeur portant sur un disque
d'un duo du cru, le "Bananoffee" de Minuscule Hey.
On en rêvait, nos deux énergumènes bordelais
l'ont fait : faire rentrer Syd Barrett dans la tête des
Talking Heads. On imagine à peine le sabotage psychédélique
du post-punk funky des New Yorkais par un Londonien acidulé
et halluciné... Au son des Minuscule Hey, on ne danse
ni classique ni moderne mais déstructuré... et
si le post-modernisme musical, c'était ça ? Passer
ses influences au shaker, mélanger la sobriété
instrumentale alla Young Marble Giants au merseybeat des Kinks
? Après un épisode remarqué avec les People
On Holiday, ce duo guitare-basse accompagné d'une boîte
à rythme n'en finit pas de nous surprendre, et eux avec
!"
Niko - Novembre 2007 - Clubs et concerts
"10
chansons sur le net : BANANOFFEE. Chez les deux bordelais, dignes
héritiers des Moldy Peaches ou de Bis, la pop est joueuse
et foutraque, tout en torsions stylistiques, contre-pieds et
melodies velcro."
Novembre 2007 - Les Inrockuptibles
"Le
réveil matin a remplacé le radiateur, mais, au
fond, rien n'a changé pour notre duo noir et blanc préféré
du moment. Avec Bananoffee, Emily et Laurent ont conçu
un second EP, encore plus barré que le précédent,
mais tout aussi poétique et inspiré. Il y a du
Jacques Tati dans la mise en scène, de la poudre euphorisante
dans la potion magique, de la variété - au sens
premier du terme - dans leurs nouvelles chansons, toutes épatantes.
Champions des titres les plus abracadabrantesques : Katzenjammer,
Watch out ! The Sillycats !, Bananoffee, les minus are back
in town. Amateurs de rock lo-fi, de guitares bondissantes et
de refrains ludiques, les minuscule hey - en concert toute l'année
- vous séduiront les doigts dans le nez."
Novembre 2007 - Abus dangereux
"Originaire de Bordeaux, ce duo mixte déglingué
composé d’Emily et Laurent délivre une jolie
pop rythmée et décalée, pleine d’humour
et de désinvolture. Avec « Bananoffee » (nom
d'un délicieux dessert anglais), ces deux zinzins offrent
une malicieuse recette pour ne pas se prendre trop au sérieux."
Novembre 2007 - CQFD
"Chez
Minuscule hey on fonctionne en EP. Ces chansons de cascadeurs
sont toujours interprétées avec une voix de stentor
amusante qui trouve son ferment entre Devo et Kratwerk et les
Kinks. Joyeusement foutraque les mélodies de Minuscule
Hey continuent de s’amuser sur un grand huit. Les accidents
sont préparés faisant perdre au mot même
son caractére immédiat est surprenant. Les Minuscule
Hey surprendront certainement quand ils ne quitteront pas une
ligne claire (la ligne de base de cette musique) pour
se diriger vers les dos d’âne. Entre humour et résiliance,
nos Minuscule Hey ont la dent dure avec tout ce qui pourrait
rendre le monde en noir et blanc (duo de couleur qu’ils
affectionent soit dit en passant). Paradoxe ou pas Minuscule
Hey n’ont de cesse de crier et de chanter en décalage
du sens de la foule, un grand hey dans un champ multicolore
cultivé par un couple sortant du cinéma de minuit.
Les joueurs de sudoku peuvent passer leur chemin, ma route est
pleine d’adeptes de labyrinthe. Sonnez trompettes, le
chat est au rideau."
Gerald de oliveira - Novembre 2006 - à découvrir
absolument
"Mississippi
: Minimaliste et foisonnant, sec et énergique, près
de l'os. Un courant électrique qui vous transperce de
part en part et vous donne envie de sauter contre les murs en
fouettant l'air vide de coups de médiators rageurs. Oubliées
les années qui pèsent, les articulations qui craquent.
Vous avez quinze ans, vingt ans. L'avenir est devant vous. Vous
lui souriez. Vous n'avez peur de rien.
Alceste : Une comptine pour enfant comme aurait pu en écrire
Lou Reed. Légèrement tordue, subtilement déconcertante,
tendrement dérangeante. Et le refrain qui arrive comme
un torrent pop. Brian Wilson en crèverait de jalousie
s'il savait..."
Olivier Martinelli - Novembre 2007 - Ce singe monté au
ciel
"Et
ça recommence ! ! ! MINUSCULE HEY est encore
et toujours ce curieux groupe bancal qui manie avec curiosité
un son pop-rock royalement décalé, minimaliste
et plutôt branché folie passagère. Ils sont
deux, un homme, une femme avec un look d’époque
en plus. C’est un peu perché ce genre de formation
donc des fois ça passe, des fois c’est plus dur.
Les 5 petits morceaux proposés m’ont laissé
bouche bée de surprise mais à bien y réfléchir
de, c’est plutôt « Watch out ! the
Sillycats ! » qui m’a décoincé.
Si vous avez l’âme dans les nuages ce jour, attention,
au dessous de vous ils pourraient pleuvoir des choses bizarres."
octobre 2007 - Cafzic
"Le
duo bordelais nous avait mis une première baffe avec
son maxi éponyme en 2006, l’année de sa
naissance, le revoilà encore et toujours accompagné
de sa boite à rythmes et de ses compositions bien ficelées
pour nous en repasser une couche à nous, pauvres mortels,
qui tendions l’autre joue depuis maintenant un an ! Ainsi
va le rock et si Minuscule Hey le choisit minimaliste, c’est
pour mieux laisser le soin à Emily (basse) et Laurent
(guitare et claviers) de pouvoir voir leurs voix se rejoindre
sur des morceaux d’une sensualité à toute
épreuve. Pas encore détaché de ses influences
empruntées entre les Beatles et le Velvet Underground
mais aussi entre les Fiery Furnaces et Radiohead, Minuscule
Hey confirme qu’il a les arguments nécessaires
pour ratisser large et convaincre définitivement ! On
ne peut qu’en être ravi … On attendait un
album et voilà une fois encore un maxi mais ce qu’il
renferme est tellement succulent que l’on s’en contente
et que l’on se concentre plus sur un contenu en perpétuel
mouvement que sur une durée certes un peu restreinte
mais somme toute appropriée à une volonté
minimaliste qui devient par la même occasion jusqu’au-boutiste.
Des petites touches de claviers aux gros riffs bien balancés,
il y en a pour toutes les sensibilités mais aussi pour
toutes les envies tout au long d’une rondelle qui trace
des sillons pas toujours très parallèles sur le
papier mais bel et bien dirigés dans une seule et même
direction, celle de la qualité musicale avant tout rehaussée
qui plus est de l’envie d’en faire profiter le plus
large public possible. Jamais racoleur, Minuscule Hey nous convainc
avec des saynètes bien juteuses comme « We Mess
With Your Mind », « Watch Out ! The Sillycats !
» ou bien évidemment « Bananoffee »
et nous rappelle à bon escient que la scène bordelaise
et plus largement la scène nationale de demain aura du
mal à se passer de lui ! Il faudra donc compter sur eux
et sans aucun doute dans moins de temps qu’on pourrait
le croire."
Fred Delforge - octobre 2007 - Zicazic
"Après
une première galette aussi rafraîchissante que
déjantée, à peine un an après leurs
premiers sévices éponymes, les Minuscule Hey reviennent
à la charge avec un autre EP. Garni de cinq nouveaux
titres, Bananoffee
est intégralement interprété en anglais
alors que le groupe avait concédé une (petite)
place au français sur le précédent disque.
Autre changement repérable de facto, la durée
des titres. Les chansons composant Minuscule
hey pouvaient se délecter entre 2 et 4 minutes,
tandis que Bananoffee
n'est constitué que de titres oscillant dans une plage
restreinte (3 à 4 minutes), allant pousser le vice jusqu'à
avoir les deux dernières pistes strictement de la même
durée. Est-ce dû au hasard ? Désir conceptuel
à peine caché de la part des associés ?
Je ne saurais me prononcer.
Par contre, ce qui est certain, c'est que le dispositif d'Emily
et Laurent persiste à faire des ravages ! Et même
si ils ne sont que deux pour l'animer, le projet Minuscule Hey,
continue de s'aventurer dans les domaines de l'étrange
("Watch out ! the sillycats"), du headbanging intensif
("Mississipi") et du joyeusement décalé
("Bananoffee", si Lucrate Milkien à sa manière).
La mini formation sert avec panache des mélodies pop
accolées avec précision à un rock délicat
et, à l'instar de la photo au dos de la pochette, le
duo construit ses dialogues auxquels nous ne pouvons qu'assister
(et succomber) ("We mess with your mind").
Avec ce nouveau maxi, Minuscule Hey renouvelle brillamment son
stock de comptines lo-fi, ses délires de rockeurs introvertis
mais exquis et nous fait saliver devant ce que pourrait être
un premier album... Mais n'allons pas trop vite et prenons le
temps de déguster ce Bananoffee,
encore moins minuscule que son prédécesseur."
Remiii - octobre 2007 - W
fenec
"Après
un premier six titres, le duo formé d'Emily Soler et
Laurent Mounier nous régale à nouveau de sa pop
délicieusement excentrique, aux inflaunces multiples
mais au rendu très singulier. Ainsi, on peut passer d'une
superbe ritournelle poppy à deux voix (le magnifique
"We mess with your mind") à une plage plus énervée,
voire lo-fi, ornée de bruitages efficaces ("Bananoffee"),
changeante dans ses humeurs et qur laquelle le duo vocal fait
à nouveau merveille. Puis on enchaîne avec "Watch
out! The sillycats! ", d'abord presque inerte puis qui s'emballe,
tout en retenue, sous l'effet de la guitare et d'une basse
rondelette, avant que "Katzenjammer", lui aussi joliment contrasté,
confirme la capacité du duo à utiliser sa douce
folie pour créer des morceaux agités et inspirés.Puis
c'est au très B52'S "Mississippi" que revient l'honneur
de clore les débats, ce que le duo fait une fois de plus
avec brio sur ce titre assez rock qui achève de faire
de MINUSCULE HEY une découverte à suivre avec
la plus grande attention."
Octobre 2007 - Muzzart
"La
Converse aux pieds est de rigueur et la salle du BT59 continue
de se remplir lorsque débute le hors d’œuvre
de la soirée avec le duo mixte indépendant bordelais
Minuscule Hey. Epaulés d’un véritable troisième
larron sous forme d’une boîte à rythme, Laurent
et Emily n’ont pas grand-chose à envier à
Jack et Meg White. La même brutalité, la même
manie de déconcerter les mélodies avec des compositions
bancales et détraquées. Le binôme s’est
fait connaître en soirée. Il pourrait d’ici
peu en animer bien d’autres. J’ai pour ma part investit
dans leurs maquettes, qui sait, ça vaudra peut-être
quelque chose sur ebay dans quelques années."
Octobre 2007 - Des oreilles dans Babylone (Chronique
du concert au BT59 avec ART BRUT)
"Juste
un petit mot sur le duo bordelais qui a ouvert le concert, Minuscule
Hey, qui a été plus que correct. Le chanteur,
malgré son scandaleux physique d'étudiant en master
de lettres ou de philo (c'est-à-dire maigre avec des
lunettes de vue énormes ;-) n'en a pas moins une voix
excellente qui donne une autre dimension qu'il chante. De son
côté la fille, à la basse, sait charmer
le public par son jeu de scène tout simple. Excellente
reprise de Video killed the radio star."
Octobre 2007 - Koszaline (Chronique du concert au BT59
avec ART BRUT)
"Cela
ne s'arrange pas du tout, le duo "Minuscule Hey !" déjante
en pleine descente et promulgue pour son second EP un raffinement
bordélique. C'est joyeusement que j'écoute avec
un entrain mesuré les nouvelles chansons joliment délurées
de ce duo mixte de Bordeaux. Chatoyant et finement conçu,
le groupe n'y va pas avec le dos de la cuillère mais
plutôt avec le fond de la fourchette pour absorber ses
chansons dans le délire. L'atmosphère à
forte teneur Lewis "Carrollise" comme un caramel mou l'arborescence
d'une montagne de mélodies pop, c'est ainsi que l'on
boitille en Moldy Peaches, que l'on se Velvet Underground l'intellect,
que l'on jubile et on s'étonne à la fois que ces
pop-songs aussi foutraques soit-elles satirisent à ce
point l'euphorie. C'est une Fiery Furnaces toute griffe dehors,
comprend qui peut... Le monde souterrain que "Minuscule Hey
!" avance, jouit du paradoxe, de l'absurde et du bizarre, leur
rock par en couilles, leur pop en vrille, les chansons se raccommodent
avec du fil à découdre, ne serait-ce pas la fin
des fayots de ce côté-ci du sud-ouest ? Le surréaliste
musical de "Minuscule Hey !" s'est insidieusement arrimé
dans l'ambiguïté d'un monde à la dérive,
comme pour mieux l'annihiler de ses travers. Le noir et blanc
de ce duo épouse la forme féminine d'un masculin
immaculé par la connerie et l'élégance,
à moins que ce ne soit l'inverse ..."
bir - octobre 2007 - The french touch
"Introducing...
Minuscule Hey
Who are they?
The wonderfully basic duo of Emily and Laurent, based in Bordeaux.
Although, in a rather sweet way they've listed their drum machine
as part of the band on their myspace page - crediting it with
"boum boum tchac tchac" skills (yes, it's
just French, but it sounds so much better).
What do they sound like?
Imagine if Prinzhorn Dance School had both more melodies and
more fun, and recruited David Byrne's deadpan lyrical delivery.
Then make 'em French. It veers from the obscure art-school type
'what the fuck' to Belle and Sebastian style twee, all the while
sticking well and truly to the "moins c'est plus"
premise.
Why are they so great?
They're the first band we've EVER listened to which asks questions
of why Phoebe from Friends didn't ever release 'Smelly Cat'
('Watch Out The Sillycats'), and is the type of timeless post-punk
organised chaos you'll fall in love with immediately.
What should I be checking out?
The duo are heading over this very week for a string of UK live
dates - check their myspace for the usual info."
Emma Swann - octobre 2007 - DIY
"Nope,
by a lucky chance I was sharking my way round Herne Hill. Usually
I score regular (!!!??) but on this night I decided to check
out the bands at The Half Moon. The first band was Minuscule
hey, a young artrock duo from Bordeaux en France. Now, you know
me, I'm a rock geeza, but since I bought their CD at the gig,
I've had it on the car stereo all weekend. And why's that? You
may well ask!!!! And I'll give it to you straight!!! What you've
got is a young french dude on guitar and a young french dudette
on bass plus a beatbox. Some peeps like to call this minimalist...
me, I call anything that's got a box erotique! Are the French
sexy??!!! Is the fuckin pope a fuckin catholic!!!! know whadda
I mean!! Anyway, thats enough erotique fantasies, let's try
and focus on the music! Humorous, ironique, unpredictable changes
du temps and melodies laced with mini-soupcons and cameos of
Zappa, Velvet Underground, B52's, Jonathan Richman and David
Byrne. Standouts for me are Rollicking Harold, Bunny brown
Ears and the last thing I expected to hear live in horny
Herne Hill on a saturday night 2007 - Video killed the Radio
stars!!!! Can you believe it? A mini rock band francais, makin'
me feel like I was on acid at one of branson's parties! Here
peeps. have a free
listen/vidy to this stuff right here. Thats it! Be a good
citizen (like me an' Asbo) and do your bit for euro rock and
the entente cordiale!"
Juillet 2007 - luv Darren (ex chav) - Chronique du concert
au Half Moon de Herne Hill - Londres
"Un
gars, une fille, un radiateur. Drôle d'équation
pour un thriller psychologique aux ressorts dramatiques. Attention
compliment : Les minuscule hey sont les Monochrome Set de 2007
et nous réserve assurément quelques bonnes surprises
en 2008...
Curieux, exquis, burlesque et bordelais, notre trio (!) aime
les films en noir et blanc et les lapins aux oreilles marrons.
Musiciens inventifs qui, avec peu de moyens, écrivent
des pépites pop sur leur oncle Jim ou sur leur pote slave
joueur de tennis, les "minus" sortent un premier single 6 titres,
qui ne décolle pas de notre platine. On attend la suite
avec impatience."
Juin 2007 - Abus dangereux
"Given
the fact that 90 percent of my time is spent listening to Classic
rock, rock blues etc, it might seem curious that this South
West French duo who plough a similar furrow to the White Stripe
and the Fiery Furnaces end on my cd player so often. Best described
as quirky minimalism with shades of Radio Head, The Pixies,
Talking Heads, Velvet Underground and inevitably Zappa, this
is six track effort is fully of sudden time changes, lots of
spontaneous humour, dark noodlings, and a vocalist Laurent Mounier
who has real presence. This album is so good it edges out my
other favourites, the equally quirky Reel Big Fish.
Armed with just a guitar, bass and beat box, there is enough
innovation, and confrontational musical structures to demand
repeated listenings. Check them out and file under contemporary
and hugely interesting."
Mars 2007 - Get ready to rock
"Quand
le duo entre sur scène, on pouvait s’attendre au
pire : visages tristes, et charisme inexistant. Puis dès
que la boite à rythme est lancée, la métamorphose
s’opère. Minuscule hey m’a fortement rappelé
“This is Pop”, un groupe parisien que j’affectionne
pour la simplicité des mélodies mais résolument
accrocheuses. La différence notable avec Minuscule hey
reste cependant les styles musicaux abordés : on n’évite
pas l’electro rock minimaliste à la “The
Kills”, mais également quelques passages plus posés,
dont une chanson se rapprochant du RNB (du moins d’après
Laurent). Les voix d’Emily et Laurent se marient à
merveille, et la reprise des Buggles, "Video killes the
radio stars" est on ne peut plus surprenante. Une mise
en bouche parfaite, le public accroche, Minuscule hey est content
de l’accueil, impossible de rêver mieux."
Mars 2007 - Rod - Le Hiboo (Chronique du concert au
Tryptique avec Rubin Steiner et Booger)
"Nouvelle
entité émergeante de la bouillonnante scène
rock bordelaise, Minuscule Hey n'est pas une inconnue pour tout
le monde puisqu'en son sein s'ébrouent deux anciens pensionnaires
de People On Holiday. Emilie a gardé sa basse, mais Laurent
a glissé vers la guitare et a laissé sa place
derrière la batterie à une boîte à
rythme minimaliste qui donne le ton au rock lo-fi des bordelais
: des faux airs de Young Marble Giant pour le duo qui, s'ils
s'offrent de temps à autre des escapades pop sautillantes
et plus conventionnelles (Uncle Jim), passe le plus clair de
son temps à brouiller les pistes mélodiques sur
un mid-tempo en trompe-l'oeil. Des débuts très
prometteurs!"
Jonathan Hénault - février 2007 - Trente trois
tours
"Ce
mini-album 6 titres porte bien son nom puisqu'il s'agit effectivement
de rock en provenance de Bordeaux. Minuscule Hey est un duo
formé par Emily Soler et Laurent Mounier. Coup de coeur
donc car le résultat est un rock surprenant, pas du rock
lourd mais underground et minimaliste qui regarde parfois du
côté de New York comme sur l'excellent "Bunny
brown ears". Petit hit sautillant à guitare entecoupée
par la douce voix de Emily ou des cris plus furieux, sans oublier
un gros changement de rythme vers la fin du titre. Le groupe
présente également une facette plus légère
ou plus pop comme sur "Uncle jim" ou "Eastern
tennisman"."
Sylvain Gallais - février 2007 - Viva la popa
"Ludique.
Sur leur pré-CD chanté en anglais et en français,
"Rollicking Harrold" sautille ludiquement. Mais ça
reste nerveux dans les riffs dans s'interdire de déraper
un funal. Les Minuscule aiment aussi les basses qui dessinent
des lignes à suivre. "Uncle Jim" s'élève
dans un mélodisme léger, tandis qu'"Alceste"
se transforme vite en ritournelle pop. Avec des idées,
Minuscule hey taquine l'idée du "moins c'est plus"."
Patrick Scarzello - février 2007 - Sud ouest
"Drôle
d'OVNI que ce duo bordelais. Après quatre ans de bons
et loyaux services au sein des People Of Holiday, Emily et Laurent
remettent le couvert au sein du projet Minuscle Hey. Description
difficile, tant les genres et les références s´entrecroisent.
Pop/rock lo-fi (" Rollicking Harold "), touches électros
(" Cheap Girl ", sensuel et délicieusement
malsain), ou sonorités beatlenesques (" Uncle Jim
" et " Eastern Tennisman)
" Alceste ",
dernière piste de ce elpee, reflète ce savant
mélange : clavier minimaliste, flûtes, texte en
français et churs en anglais dans le plus pur style
des Fab Four. Le tout sur fond de boîtes à rythmes
parfaitement à propos. On pense aux Kills, au Velvet
Underground, à Radiohead
Légèrement
barrée mais tout à fait accessible, la musique
de ce duo en noir et blanc est une curiosité pleine de
charme et de classe ne demandant qu´à être
découverte. On peut cependant reprocher à ce "
Mini Rock " de ne faire que 21 minutes pour six titres.
Il s´agit pourtant d´une excellente mise en bouche,
propre à piquer la curiosité de l´auditeur.
A découvrir. "
Damien Biasotto - janvier 2007 - musiczine
"La
bassiste et le batteur de People on holiday ramassent les cartes
et relancent la donne. Ce sera l'acte fondateur de Minuscule
Hey, avec l'acquisition d'une boîte à rythme. A
l'impertinence de POH s'ajoute alors un curieux minimalisme
fondamentaliste - et malgré tout pince sans rire. Ca
donne aussi bien une electroclash avec juste la peau sur les
os (Cheap girl), qu'un rock de saint-guy à tendance schizoïde,
qui sautille, passe du coq à l'âne et, surtout,
suit son instinct le nez au vent.
Au passage, on tombe sur de petits manifestes pop qui se jouent
des figures imposées et de l'académisme. C'est
un terrain que Minuscule Hey connaît bien : le duo sait
faire résonner les formats imposés, la sacro-sainte
structure couplet-refrain et la logique mélodique des
60's. Il les fait virevolter tel un jongleur, jusqu'à
les renouveler de l'intérieur, par un tour de passe-pase
aérien et transparent, que l'on chercherait en vain à
s'expliquer. Vive le mystère. "
Marie Daubert - Décembre 2006 - Magic
"Deux
ex- People on holiday, Emily et Laurent, ont décidé
de créer un nouveau groupe. Minuscule Hey se veut à
la fois rock et minimaliste. Ses influences, le duo les puise
dans le rock des années 60, des Beatles au Velvet Underground.
Lécoute de ce mini album nous confirme les indications
données par le groupe (ce qui nest pas toujours
le cas ;-), mais on pourrait malgré tout ajouter un côté
pop à cette musique qui relierait sans conteste Minuscule
Hey à XTC, Toasted Heretic (uncle jim) ou même
à Belle & Sebastian (eastern tennisman).
La musique de Minuscule Hey se veut aussi très ludique,
et soriente dans une dynamique proche des Klaxons, autour
desquels un buzz est en train de se créer (on se demande
bien pourquoi !). Les sons de synthé sont simplistes
et tres artificiels. Les compos sont ensorcelantes, un véritable
talent pour le duo qui nous avait déjà montré
ce dont ils étaient capable dans les travaux de People
on Holiday.
Le rock de Minuscule Hey nest pas révolutionnaire,
mais tellement atypique de nos contrées. Tellement anglo-saxon,
quil en devient rafraîchissant et donc indispensable
au PAF !
En attendant un album long format
Un mini album récréatif,
agité et perturbant. Laissez vous déranger !"
Mike S - Décembre 2006 - La MagicBox
"Minuscule
Hey possède sa petite panoplie de parfaits mini-rockeurs
et les 6 titres de ce maxi en sont l'illustration. Des morceaux
captivants, ne demandant pas plus de deux écoutes pour
titiller l'oreille nous sont servis par les "minuscules"
associés.
Gentiment déséquilibré, le duo laisse glisser
ses envies de légèreté en terme de mélodies
("Uncle Jim") ou au contraire de brutalité
tout juste déguisée (les boum-boum de "Bunny
brown ears"). On se demande où l'on a mis les pieds
avec l'intriguant et déconcertant "Cheap girl",
"Eastern tennisman" semble tout droit sorti des cartons
d'un groupe de britpop des années 1960 et le rythmé
"Rollicking harrold" vous fera bouger "grâve"
! Rock lo-fi, pop sucrée, mélodies insidieuses,
martèlements quasi-indus, chant enfantin, ambiances détraquées,
assimilations digérées de The Kills, Radiohead
et autres Sonic Youth font prendre la sauce de Minuscule Hey
sans coup fait rire.
Emily et Laurent ont une préférence pour le chant
en anglais sauf sur le dernier titre où ils choisissent
leur langue maternelle pour conter une partie de l'histoire
d'"Alceste" à travers le Far West.
Même si il réside parfois un "petit air de
déjà entendu", le duo enchante de par sa
fraîcheur maximale, son aptitude à tenir l'auditeur
attentif et nous prouve que ce maxi n'est pas si minuscule (et
encore moins ridicule) qu'il n'y paraît! "
Remiii - Décembre 2006 - W
fenec
"Minuscule
Hey est une mauvaise nouvelle, people on Holiday aurait prit
un congés que l'on espère court. Minuscule Hey
est une très bonne nouvelle car le duo rase des moutons
avec l'entrain d'un Julian Cope signant un pacte pour raser
la moustache de José Bové. On ne vous reparlera
pas du chant du maitre des lieux, vous qui suivez les affaires
d'ADA vous savez ce que nous pensons de ce qui se fait peut
être de mieux du côté de chez nous. Quoi
de neuf alors par rapport à POH. Rien ? Tout ? Non, mais
juste ce qu'il faut pour s'intéresser à cette
nouvelle aventure qui comme pouvait le faire Beck à une
époque bénie, se comporte prend le bazar comme
un acte aussi démocratique qu'indispensable. Alors les
Minuscule Hey mettent le bordel partout, que ce soit sur le
complètement barré bunny brown ears, sur cheap
girl ou encore pendant uncle jim et eastern tennisman donnant
à Belle & Sebastian des allures de bande à
basile lettrée. Le Hey que nous faisons est alors énorme,
jusqu'à quitter la scène et reprendre la route
en chantonnant Alceste, un torchon vichy noué à
un bâton sur le dos, transportant les tours pendables
que ce duo nous aura joué avec un plaisir bien légitime.
Yeah. "
Gerald de oliveira - Décembre 2006 - à découvrir
absolument
"S'il
fallait les définir, on pourrait situer les Minuscule
Hey (ou minuscule hey) quelque part entre Sonic Youth et The
Velvet Underground. S'il fallait les décrire, on pourrait
dire qu'ils aiment être en noir et blanc. S'il était
nécessaire de dire où ils vivent, il faudrait
dire que dans leur monde cohabitent, entre autres, un lapin
(en peluche?), Isaac Newton, une fille pas très sage
et Tonton Jacko (Uncle Jim en vo).
Dans les Minuscule Hey, il y a Emily à la basse, Laurent
à la guitare sans oublier la boîte à rythme
qui fait "Boum! Boum! Tchac! Tchac!", élément
central de cette musique énergique et ludique appelée
le "mini rock". Mais ce terme ne suffit pas à
décrire l'étendue de leur créativité.
Une ambiance très distincte est créée dans
chacun des morceaux. Ex: "Rollicking Harold" où
la basse donne le ton, "Cheap Girl" qui est pratiquement
a capella, "Uncle Jim" où c'est la guitare
qui mène la danse,...
Ces Minuscule Hey ont définitivement le sens du détail
musical et maîtrisent le "nonsense" britannique
à la perfection. Ce cd 6 titres est amusant et minucieusement
élaboré. On y fait la connaissance de 6 personnages
qui nous paraissent étrangement familiers... Leurs chansons
sont comme les romans de Lewis Carroll : les textes sont simples
et pourtant le discours est d'une étonnante (et douce!)
incohérence.
Mes moments préférés du cd : "Bunny
Brown Ears" qui est un tourbillon de sonorités,
de syllabes et d'impressions, "Eastern Tennisman"
qui se termine dans une rumeur malveillante, et puis le mémorable
(et décomplexant à mort) solo de flûte à
bec à la fin de "Alceste".
Bref, ce groupe bordelais que beaucoup connaissaient déjà
dans une ancienne version +1, alias les People On Holiday, vaut
vraiment le détour. Vive les minuscule songs! "
Amenina - Décembre 2006 - Muzzart
"Mini
ouistiti le groupe Minuscule Hey joue avec trois fois rien.
Ils sont deux, Emily (basse, chant, flûte, calamine) et
Laurent (guitare, chant, clavier, flûte, percus) accompagnés
par une boite à rythme (boum boum tchac tchac).
Bon me suis trompé, à eux trois alors ils forment
une bande de loustics qui élabore un rock minimaliste
dont la fiévreuse montée instinctive le doit de
par leurs influences qui va de Fiery Furnaces pour le côté
décomplexé et mélodies détraquées
à PJ Harvey pour ce rock minimaliste et cru. Le chant
rappelle celui de Stuart Murdoch du groupe Belle & Sebastian,
à la fois de par sa candeur et sa fragilité.
Emily et Laurent sont aussi membres sous les compositions foutraques
et bancales depuis quatre années du groupe People on
holiday.
Minuscule Hey est leur désinvolture classe, une douce
folie dont la spontanéité rock lo-fi amorce des
passages déjantés du plus bel effet. Il y a de
la bruine écossaise du rock New Yorkais et un truc primaire
voire brutal tout droit venu des tripes. Un premier jet (6 titres)
qui laissent déjà espérer un super album
à venir, à suivre de très près donc.
"
bir - octobre 2006 - The french touch
"Transfuges
de People On Holiday à qui ils ont donné quatre
années de leur vie en y assurant l'architecture rythmique,
la bassiste Emily Soler et le batteur Laurent Moinier s'engagent
dans un nouveau projet qu'ils ont baptisé Minuscule Hey
Passé à la guitare et au chant, Laurent
libère les fûts et se fait remplacer par une boite
à rythmes pour mieux se consacrer à un rock volontairement
minimaliste qui évoque autant les vieux Velvet Underground
et Beatles que les plus modernes Fiery Furnaces ou Sonic Youth.
Renouvelant leur confiance à Odette Productions et au
tourneur Josette, Emily et Laurent jouent la carte de la continuité
en y insérant quand même un poil de changement
C'est amusant cette volonté de faire du rock en miniature
qui finit par donner de grands morceaux ! Minuscule Hey aurait
voulu se tromper qu'il ne s'y serait pas pris autrement, jouant
la carte de la simplicité pour en arriver en fait à
des chansons très structurées ou misant sur le
dépouillement total pour finir par nous pondre des arrangements
sacrément bien chiadés
On ne va pas leur
reprocher quand même, quoi que, quand on nous promet du
rock minimaliste, on a du mal à gérer la situation
de crise qui s'installe dès le premier passage du maxi
! Alors on leur accorde que quand la guitare fait pling, la
basse fait invariablement plong, que quand la voix nous débite
un " Rollicking Harrold " ou un " Cheap Girl
", le rythme qui accompagne reste essentiellement basique
Dont acte ! Mais c'est au niveau de l'assemblage que
Minuscule Hey nous surprend, en utilisant un ciment à
prise rapide qui fait qu'on a du mal à se décrocher
d'une rondelle d'où s'échappent avec beaucoup
de charme des " Bunny Brown Ears " ou des " Eastern
Tennisman " et même un " Alceste " qui
pour le coup en arrive cette fois à vraiment se faire
passer pour minimaliste. A vrai dire, mieux vaut arrêter
de chercher à savoir si cela en est ou pas et se contenter
d'y goûter avidement ! "
Fred Delforge - octobre 2006 - Zicazic |