sortie

 

Mais fichue montre. Fichu temps qui défile. Il nous faut remonter au plus vite et tourner nos talons, direction le Chicho. Les MINUSCULE HEY avaient prévenus : 21 heures précises. Un simple arrêt au comptoir pour commander un verre de Camargo et nous voilà à nous engouffrer dans une autre cave.
Beaucoup de monde. On parvient à se trouver une place de choix, assez d'espace pour se risquer à quelques pas de danse. Improvisation sur « Mississippi » ou encore « Watch Out The Silly Cats », on se dandine comme on veut (et peut). Le set des Minuscule Hey est efficace et propre. On en redemande même à la fin. L'audience est sous le charme de ce duo rock minimaliste, complètement décalé. A faire changer d'avis certain(e)s sur le rock...
01/2011 - Happen

We will mini rock you!
Parce que le concept du mini rock, c’est l’enregistrement minimal et lo-fi d’une drum machine enclenchée jusqu’à ce que mort s’en suive, d’une basse qui imposera le ton plus ou moins déjanté qu’on voudra donner au titre et une guitare (parce que oui, mini rock mais rock quand même). Ajoutez à ceci des clips et paroles furieusement excentriques, absurdes et pourtant tellement jouissifs.
Car effectivement, Minuscule Hey, c’est un style désinvolte et mélodique à la fois. Minuscule Hey, c’est surtout un duo plein d’énergie autant en vidéo qu’en concert, qui nous sortira un sale riff qui restera foutrement coincé dans votre tête pendant un long (très long, merci Subterranean Homesick Blues) moment de la journée.
Alors qui sont Minuscule Hey? Après avoir souhaité la mort du groupe pour ne pas s’être pointé à l’interview – mea culpa, la météo les a retardés – le duo bordelais composé d’Emily Soler et Laurent Mounier a accepté de répondre à distance à l’équipe d’Octopus…
Minuscule Hey en cinq minuscules mots, c’est quoi, c’est qui?
Emily, Laurent, Boom, Boom, Tchacktchack.
De quelle manière est-ce que l’endroit d’où vous venez vous influence?
Le simple fait d’y avoir des amis qui font aussi de la musique, de traîner ensemble, de partager des choses, c’est sûr qu’on finit par s’influencer inconsciemment les uns les autres.
Vous aviez déjà joué en Suisse avant samedi (au Bourg)?
Nous avions déjà joué au Bourg à Lausanne et on est très heureux qu’ils nous aient recontactés pour participer à cette nouvelle édition du Festival 2 claques car nous gardions un excellent souvenir de notre précédent passage. Nous avions également joué à Berne, c’était aussi une chouette soirée. On a toujours été super bien accueilli en Suisse.
Et pour ceux qui aiment les étiquettes, c’est quoi, du mini-rock?
Le mieux est certainement d’écouter ou de venir nous voir sur scène. C’est juste notre son et ça peut être ce que chacun veut bien y entendre, c’est finalement plus une façon d’éviter les étiquettes.
Quelle est la chose la plus absurde que vous ayez faite en tant que groupe?
Sûrement nos clips. On adore faire de la vidéo, ça participe presque autant à notre univers que la musique. On fait ça à l’ancienne, on tourne avec un petit camescope, on embauche nos potes… On adore faire avec les moyens du bord car ça oblige à se creuser la tête. Du coup c’est vrai que le côté bricolage donne un résultat un peu absurde, façon Ed Wood… mais c’est plutôt quelque chose que l’on cultive, tout comme avec nos chorégraphies sur scène.
Elle est où cette pièce, celle des clips, celle du fameux radiateur? Et elle représente quoi pour vous?
Cette pièce se situe dans un endroit secret dont nous ne pouvons divulguer l’emplacement pour des raisons évidentes de sécurité minimale. C’est idiot, mais c’est là que l’on a fait les toutes premières photos du groupes, puis les suivantes, puis les clips et ça a fini par s’imposer comme partie prenante de notre esthétique, c’est vrai qu’on y est attaché. Quand à ce radiateur, c’est fou mais les gens nous en parlent tout le temps… c’est devenu la star du groupe, mais il garde les pieds sur terre.
Vous vous sentez un peu comme dans Un gars/une fille?
Non, on se sent plutôt comme dans Starsky et Hutch mais les raisons en sont obscures.
En fin de compte, vous êtes pas si petits, alors pourquoi Minuscule Hey?
D’abord parce qu’on trouvait que cette combinaison de mots sonnait bien. Et puis parce que bien que pas si petits que ça nous sommes tous les deux extrêmement timides et cette idée de « petit bonjour » nous représente assez bien.
Vous avez fait la première partie de The Dø, c’était comment?
C’était super ! Ils nous ont proposé de les suivre en tournée et on a vraiment beaucoup appris pendant cette série de concerts. C’était très excitant, en particulier la date de l’Olympia qui était très impressionnante. Dan et Olivia ont vraiment été adorables et on a l’impression d’aborder la musique de la même façon qu’eux, même si nos styles sont complètement différents. On attend leur deuxième album avec impatience.
Quels sont vos projets pour ces prochains temps?
Nous allons un peu nous poser et enregistrer de nouveaux morceaux, peut-être aussi un nouveau clip « maison » en perspective. Puis des dates sont en train de se mettre en place pour l’année prochaine, on mettra tout ça en ligne dès que c’est bouclé.
Vous vous voyez où dans cinq ans?
On avait prévu d’aller au cinéma…
Geoffrey Müller - 11/2010 - Octopus webzine

"Le duo bordelais Minuscule Hey provoque des majuscules WHAOU ! avec une pop électroclash lo-fi, entre Devo et Jesus Lizard. Remixé par Shape 2, “Watch Out ! The Sillycats !” vous bascule en free party pendant un bombardement."
02/2010 - Tsugi Bonus Digital : Tsugi 27

"Melting Vinyl French Underground music showcase: Friday 22nd, The Freebutt. Brighton.
The Melting Vinyl three day showcase of French musical talent, relatively and criminally unknown in this country provides a absolute treat for appreciative music lovers and fans of experimental music. First up is Minuscule Hey, the Male and Female Bordeaux Duo making big waves in their native Country. The pair combine angular, sixties sounding psych guitars and programmed Beats to create a minimalist backdrop for the infectious, dual vocal melodies reminiscent of Talking Heads and vocal delivery similar to Editors resulting in a surreal and exciting performance."
Matt Pratt - 01/2010 - Middleboop

"Nous avons souvent eu l’occasion de croiser le chemin des jeunes bordelais Minuscule Hey ces trois dernières années, et à chaque fois ce fut un vrai moment de bonheur. D’abord en concert : une formule simple (un gars / une fille) et une apparente timidité qui s’efface d’un coup lorsque les premières notes s’élèvent; les deux petits chats se transforment alors en lions majestueux, prenant littéralement corps avec leur musique, sans artifices, habités comme pouvaient l’être des Ian Curtis ou des Daniel Darc époque Taxi Girl, la légèreté en plus. Nous les avons ensuite croisés sur disque, pour des chansons moins naïves qu’elles ne paraissent de prime abord; une guitare un peu surf, un peu post punk, une basse rebondie et une boîte à rythme efficace : impossible de ne pas penser aux maîtres du genre, à savoir DEVO : du punk minimal inattendu, intelligent, fin et fun. C’est en vidéo, enfin, que nous avons fini de bien les connaître. Les Minuscule Hey font en effet tout de A à Z, jusqu’à leurs petits films en noir et blanc absolument magnifiques et tendrement lo-fi, qui fabriquent (au même titre que leur musique, leurs fringues et leur attitude) un univers absolument singulier, bien à eux, inexplicable, même si on a envie de parler d’ambiance cowboy mods dandy nouvelle vague (vous voyez le genre ?).
Et ce nom... Minuscule Hey, qui colle parfaitement à cet univers. Minuscule donc, pour ce Do It Yourself poussé haut, toujours sur l’os mais toujours généreux. Hey ? on aurait plutôt envie de le mettre en majuscule le HEY, et avec un point d’exclamation en plus ! Parce que les mélodies sont carrément HEY ! Parce que les chansons sont HEY ! Parce que les voix de Laurent et Emilie sont HEY ! Parce que la guitare est HEY ! Parce que la basse est HEY ! Parce que la boîte à rythme est HEY ! Parce qu’ils sont trop HEY tous les deux et qu’on est super content qu’ils viennent nous voir.
Et parce qu’on a envie d’être un peu plus précis, on va jouer au jeu des références : vous voyez les Kinks ? Vous voyez un peu Young Marble Giant ? Et bien, vous mélangez la facilité et l’évidence mélodique de l’un avec le son inégalé de l’autre : Minuscule HEY ! Vous voyez à peu près le Velvet Underground, Deerhoof, DEVO et Divine Comedy ? Et bien, vous mélangez la classe intégrale de tout ce beau monde avec de la barbapapa goût dynamite : c’est un peu ça les Minuscule Hey. Pardon, c’est un peu ça les MINUSCULE HEY !!!"
01/2010 - En Attendant !

"Notre rencontre avec Misteur Valaire nous a donné des idées. Tomber sur un groupe par hasard, accrocher, avoir envie de vous en parler, de les encourager: ça nous plaît sur WE POP.
Alors on réitère.  Et voilà qu'on se lance sur myspace /qu'on cherche /qu'on écoute.
Pas de critères précis, ni de style particulier. Juste un big feeling. Généralement, si au bout de 8 secondes et demi, on n'a pas encore  zappé, c'est bon signe.
Et c'est le cas de MINUSCULE HEY.
Schématiquement, ça donne ça : My Space de The Do>>>> Coup d'oeil dans les Top amis>>>>Minuscule Hey>>>>Ecoute>>>>Kiff>>>>>Contact>>>>>Concert + Interview>>>>Re-kiff.
Originaire de Bordeaux, le duo est adepte du mini-rock, avec des textes en anglais, le tout dans un univers décalé et loufoque.
Rencontre avec Minuscule Hey, avant leur concert à Mains d'oeuvres.

We Pop : Salut les Minus ! Euh...il y a une 3e personne qui manque là, non ?

Laurent : Oui, la drum machine elle a pas pu se libérer, elle est en pleine répétition là.
Depuis combien de temps le groupe existe-t-il ?
L : Le groupe est né il y a 3 ans, et ça fait à peu près 10 ans qu’on joue ensemble, on a fait plusieurs projets avant ça mais il y a 3 ans, on a décidé de se lancer à deux.
Comment vous vous répartissez les rôles dans le groupe ?
E : En fait, on compose tous les deux, ca peut arriver qu’il y en ait un qui compose seul un morceau, il n' y a pas vraiment de règles mais on fait tout en équipe.
Mini rock ou rock lo-fi, c'est quoi ?
L : Mini rock, à la base, c’est une blague par rapport à notre nom ! Mais c’est vrai qu’on aime le côté minimaliste, dans les arrangements, dans la façon de jouer...
E : Comme on est deux, on fait assez simple et ça a un forcement un côté un peu épuré.
Quels sont les groupes qui vous ont influencé plus jeunes ?
E : Les Beatles à la base, c’est quelque chose qui nous a marqué, après il y eu aussi Radiohead.
L : Oui,  et puis plus tard on a découvert des groupes comme Sparks, ou dernièrement The Kills ou Fiery Furnaces.
Univers décalé, déjanté, grosse thématique lapin :  l’humour ca fait partie des Minus ?
L : Oui, on aime bien mettre un peu d’absurde dans les paroles, dans les clips….
E :  De la dérision, pas faire un truc trop sérieux…

Alors ? Pas si minus que ça, hein ?
Pour une version élargie des Minuscule Hey : www.myspace.com/minusculehey
Merci à eux !"
10/2009 - WePop

"Sounds Like : Indie-Pop
Drinking Buddies : The Blow, くるり (Quruli), The Pinker Tones
Synopsis : Easily enjoyed to minimalist indie-pop duet with a tiny dash of zing and minusculity? Ouais.
Makes You Want To... : Dance; Sing; Tap your foot.
One week, one band. You know the drill. This week, the featured artist is Minuscule Hey.

There's this thing about uniqueness. It's important, standing out of the crowd, that is. There are plenty of folks content to go with the general flow of traffic, following all the major thoroughfares. But it's so boring! I mean, just take a drive on the highway; marred with potholes, you'll spend most of your time (no doubt, if you live in as large of a metropolitan area as I), stuck in traffic, being tailgated, or watching warily for those cops with the motorcycles. It's bad enough on the highway, much less in life. No sir'y-bob! That's not for certain folks out there, and these certain people brave the side streets in search of the scenic routes. Adventuring of the often beaten trails - maybe you'll find something out there, maybe not - but the point is, living within the confines of the typical gets... well, typical.
Atypicality is a spice in life! A quirky taste, that tastes something like cayenne peppers. You've got to savour it, and there's plenty of neat stuff to celebrate. Minuscule Hey knows that, and they represent it well. Okay, so their 'hey' is small, Minuscule Hey doesn't mind much. This anglophonic French band out of Bordeux labels themselves 'mini rock.' And there's no real phrase that could express it any better.
Eclectic is the name of the game for Emily and Laurent of Minuscule Hey. They go for mixing it up, these two troubadours. They swirl pop and rock perfectly together like some wildly delicious milkshake concoction, all tastes tantalizing, musical notes dancing across your audio-cerebral taste buds like some truly imaginative invention of sound and style. Accompanied by their trusty drum machine a tut tut tutting away for them, Minuscule Hey brings tapping feet, dancing hearts, and nodding heads together all at once - all like minded individuals converging and crashing cataclysmically together in some sort of musical combobulation. I think the message here is that this is some fabulous music.
Minuscule Hey caught my heart up with their fabulous cover of Bob Dylan's "Subterranean Homesick Blues" that began to circulate across the internet earlier this year. As it so turns out, Minuscule Hey has released that cover, along with their 10 other minimalistic ditties spread out across three low key EPs, their eponymous debut, Bananoffee, and their latest release titled We Feel Minuscule. I'm not sure where any of us can score the two first records... I'm at a complete loss this time, reader. But! Minuscule Hey had We Feel Minuscule debuted by French indie label Alienor Records, and you can listen to and snag yourself a copy of this nifty EP off of their site for €4.
Minuscule Hey is taking a break for the summer before they launch on a minuscule tour about England in October, followed by some French shows afterwards. Leur site est seulement en Français maintenant, but they're working on getting an English version of the site operational soon! You can check out aforementioned website right here. Or you can go peruse their Myspace, which has a host of their great songs! Or, if you're having fun wandering around Voilà!, you could always check out their Bob Dylan cover right here. In any event, reader, I bid you an imaginative week. Have fun!"
Chris - 07/2009 - Voilà!

"Duo en noir et blanc, plus en noir qu'en blanc d'ailleurs, les Minuscule Hey qui ouvraient le Festival Pink and purple au Point Éphémère ce vendredi nous ont donné une bonne leçon de ce qu'imagination, bizarrerie,drôlatisme mêlés d'une certaine idée du chaos peuvent faire subir à une base rock minimale assez froide. 
Adoptant une scène une étrange attitude de robots cartoonesques à tendance légèrement maniaque, ils livrent un son qui fait de la disharmonie, du décalage et de la surprise des arts.
Destructurée, bancale, pas forcément très mélodique, leur musique convint justement par la confusion, les tergiversations, les ruptures qu'elle fait endurer aux clichés de la pop conventionnelle. 
Une basse, une guitare, une boite à rythmes (pour faire "boum chack", voilà le duo parti pour nous embarquer dans des aventures hallucinées, farfelues et/ou cauchemardesques où l'on rencontre des lapins psychopathes et bananes qui envahissent la planète.
Le son est sec, mécanique, corrosif.
Le chant mixte, presque machinal, qui s'autorise parfois à d'étonnants cris et emportements, ou qui  emprunte parfois des chemin très pop comptine, déroute.
On a l'impression qu'Emily et Laurent marchent volontairement en sens inverse, nagent à contre courant, pile face au vent. 
On pense bien sûr à Devo pour l'humour surréaliste et pince sans rire et évidemment pour ce goût évident pour la discordance et les influences new wave, kraut et rock industriel.
Il y a aussi chez eux ce côté schizo un peu flippant qui nous semble tout droit venus de The Residents, ce truc qui d'un coup vous fait penser à vos mauvais rêves de môme... mais même pas peur, les Minus arrivent alors là où on ne les attend pas et se lancent dans un refrain pop chorale limite beatlesien.
On pourrait craindre la curiosité musicale arty sans âme et sans intérêt véritable... tu parles! Leurs morceaux sont aussi bizarroïdes qu'accessibles et dansants, même si on ne sait pas trop sur quel pied danser... 
Un mélange de classe et de spontanéité, de froideur, de morgue et d'ironie et d'humour  acides, voilà sans doute comment définir au mieux l'étrange musique des Minuscule Hey qui aussi déconcertants qu'attachants font valdinguer les stéréotypes de la zique FM pour mieux nous entraîner dans leur univers si singulier.
Petits, mais costauds, les Minus ont toutes les cartes en main pour s'imposer comme de  grands brouilleurs de piste comme on les aime."
Arnaud Rivière - 05/2009 - Not for tourist

"Programmé aux Découvertes du dernier Printemps de Bourges, nous avions manqué Minuscule Hey. La séance de rattrapage a eu lieu le 8 mai, au Point Ephémère (FMR), où  le duo bordelais a dégagé une énergie rock mi-sombre mi-enjouée. Un chant saccadé abyssal en supplément. Affaire à suivre. La crise du disque va-t-elle avoir la peau des batteurs ? En observant la multiplication des duos suppléés par une boîte à rythmes (The Kills, Handsome Furs, John & Jehn…), on est en droit de s’interroger. Ah ! la crise Messieurs Dames… La crise !!! Ou l’on peut se contenter d’apprécier l’univers décalé que proposent Emily et Laurent. La bassiste et le guitariste de Minuscule Hey se sont fait connaître par la reprise de Dylan, Subterranean Homesick Blues, présente sur la compile en hommage à Bob de la très fashion Béatrice Ardisson. Drôle de monde que celui où une épouse de royaliste apprécie le rock minimaliste. Le décor cheap, deux petits nuages en polystyrène sur fond noir, lui ont plu ? On s’en bat les steaks en fait. Une chose est sûre, à nous oui ! Car c’est bien ce que l’on retiendra de ce concert en ouverture du festival Pink and purple : Minuscule Hey va à l’essentiel. Les murs des anciens docks du canal Saint-Martin auront apprécié ce qui fait l’essence même du rock : du son cassant, hâché. Des sonorités acides se rajoutant avec la boîte à rythmes. Shoelaces dancing like a yoyo a transporté le public dans un univers enfantin sur fond de famille Adams. Avant de repartir sur des bons riffs appuyés par une basse qui ne perdait pas la ligne. Normal qu’Emily ne se la soit pas fait voler, car selon nos sources, Richard Gasquet n’était pas de la partie. Quant au jeu de scène, il est à l’image de la musique : sombre mais efficace. les postillons de Laurent prouvaient qu’il ne connaît pas le mot économie. A ses côtés, Emily taquinait le manche de sa basse les yeux exorbités. Des faux airs de Mercredi, la fille de Morticia (désolé de faire une fixette sur la famille Adams, mais c’est flagrant !) I feel minuscule chantent-ils. Notre auriculaire nous dit que cela ne devrait pas durer très longtemps"
Thomas - 05/2009 - Sourdoreilles

"Alors que le groupe a sorti il y a quelques mois un nouveau maxi (We Feel Minuscule), Kronics a décidé pour cette fois de ne pas suivre l'actualité et de plonger dans le passé de ce duo. Faisant suite à un maxi éponyme sorti en 2006, Minuscule Hey poursuit ses élucubrations sonores avec toujours cette démarche 100% authentique que certains devraient leur envier. En bon adepte du minimalisme, le groupe nous a concocté cinq titres aussi atypiques qu'originaux. Tout commence avec "We Mess With Your Mind", un reggae mené par une basse omniprésente et ce contraste vocal entre froideur et douceur qui donne du piment au morceau. On poursuit avec le titre éponyme qui nous invite à un bel éclatement des structures avec en prime une jolie dualité entre guitares et cuivres. On arrive ensuite au morceau le plus accessible de la galette, "Watch Out! The Sillycats!" qui sous ses apparences théâtrales et expérimentales n'est pas sans rappeller les frasques de The Kills. Restent "Katzenjammer" et "Mississippi". Le premier réussit le tour de force d'apporter de la diversité dans ce bouillon minimaliste et le second séduit par son énergie. A n'en pas douter, le son de Minuscule Hey n'est pas à mettre entre toutes les oreilles mais il a déjà ses adeptes"
"Chose promise, chose due, parlons maintenant du premier maxi de Minuscule Hey. Sorti un an avant Bananoffee, ce maxi éponyme surprend par la diversité affichée. Alors que son successeur se complaira dans une homogénéité affichée, ces six premiers titres jouent la carte de l'éclectisme. Si on fait fi de "Rollicking Harrold" et de "Uncle Jim" typiquement Minuscule Hey, les quatre titres restants sont beaucoup plus intéressants. Il y a tout d'abord "Bunny Brown Ears", meilleur morceau du duo à ce jour selon moi qui flirte, comme "Watch Out The Sillycats!" plus tard, avec The Kills. "Cheap Girl" vaut également son pesant de cacahuètes avec ses paroles sales que je vous laisse apprécier : "She's looking for something to lick / And she recognizes my dick". Pas étonnant dans ces conditions que le refrain soit ponctué de "nasty, nasty". On passe rapidement sur "Easter Man", moins original et on s'attarde un peu plus sur "Alceste", chanté en partie en français dans un style proche de la comptine et franchement délirant. Bien conçu, bien ficelé, ce premier maxi s'avère au final plus intéressant que son sympathique successeur et laisse présager du meilleur pour la nouvelle galette que je n'ai pas encore entendue. A bon entendeur..."
Geoffrey - 05/2009 - Kronics

"Leurs concitoyens foutraques de Minuscule Hey jouent, eux, un rock minimaliste en noir et blanc qu'on pourrait croire mixé dans le froid laboratoire à cocktails de la pochette de ce We feel minuscule, mais c'est un leurre. Parce que les cocktails, c'est pour les adultes, et que Minuscule Hey, ça ressemble à un caisson de jouets assemblés n'importe comment : les beats secs de Radiohead en équilibre sur le Velvet domestique de I'm stickin with you, The Divine Comedy avec la basse de Jesus Lizard à la place des jambes et les claviers de Sparks en guise de bras. C'est parfois au bord du chaos, parfois mignon et rigolo, parfois flippant et malsain. C'est minuscule, et c'est déjà beaucoup."
JDB & Nicolas Chapelle - 03/2009 - Les Inrockuptibles

"Sans surprise, le nouvel EP en noir et blanc du duo décalé bordelais confirme tout le bien que l'on en pensait. Se jouant des schémas et des structures de la pop euphorisante plus traditionnelle, l'univers osé de ces agités du bocal évoque toujours autant The Kills (boîte à rythmes, basse dégueulasse, chant arty). Un quatre titres (dont une reprise) baroque, étrange et essentiel."
Julien Deverre - 02/2009 - Longueur d'ondes

"Minuscule Hey serait de plus en plus petit ? Si on se contente du nombre de titres délivrés sur les disques du binôme, c'est l'évidence même. 6 titres composaient l'éponyme, 5 pistes donnaient corps à Bananoffee et au menu de We feel minuscule seulement 4 morceaux, dont "Watch out ! the sillycats !" déjà présent sur la précédent galette, sont présents. Ce qui ne nous laisse que 3 nouveaux titres de la part des 2 associés à se mettre la dent dont 1 reprise de Rubin Steiner en la personne de "Kiss Richard". Mais si on prête attention à cette (mini-)galette, on continue de percevoir la maturité maximale dont bénéficie Minuscule Hey.
Depuis leurs débuts, Emily et Laurent cultivent un univers à la fois drolatique et volontairement hurluberlu. Et ce ne sont pas ces dernières nouvelles en leur provenance qui vont inverser la vapeur ! C'est toujours un plaisir de déguster les aventures folles de leurs instruments ("I feel minuscule") et de tergiverser entre intrigue et franche rigolade au détour d'un couplet ("Shoelaces dancing like a yo-yo"). Et même de réécouter un titre déjà savouré précédemment ("Watch out ! the sillycats !"). Tout ceci avant de plonger dans l'univers de Rubin Steiner, l'effet flashy en moins, puisque passé entre les mains adoucissantes (mais surtout pas mollissantes !) du binôme.
Encore un effort pour que le groupe ne passe pas pour le partisan du moindre car tout ce qui semble être minuscule ne l'est pas forcément !"
Remiii - 02/2009 - W fenec

"MINUSCULE HEY : « We feel Minuscule »-EP. Elle a tout d’une grande…
Emily (basse, chant, flûte, calamine, crincrin, air), Laurent (guitare, chant, clavier, flûte, percus, glockenspiel) et Drum Machine (boum boum tchac tchac) sont tous trois originaires de Bordeaux et proposent un rock minimaliste où s’entrecroisent des influences improbables, loufoques, déjantés et limite farfelues.
Interview choc de Drum Machine, boite à rythmes du groupe MINUSCULE HEY.


Drum, en un boum et un tchac, parlez nous de MINUSCULE HEY ?
Le projet « minuscule hey » est né en 2006. Après plusieurs années à chercher leur voie entre compétions de patinage artistique, braquages de banques et confection de marionnettes, Emily et Laurent ont compris que ce qu’ils voulaient vraiment faire, c’était du rock. Ils avaient besoin de quelqu’un pour assurer la rythmique et m’ont contacté après m’avoir entendu jouer lors du mariage d’un de leurs ami. On ne s’est plus jamais quittés.
Le radiateur dans vos clips vidéos a une place prépondérante, expliquez nous pourquoi ?
En tant que machine, je me fous de la température tant qu’elle n’atteint pas des extrémités insoutenables. En revanche, mes acolytes sont tous deux incroyablement frileux. Aussi l’explication de la présence constante de ce radiateur n’a rien à voir avec un goût prononcé pour la fonte ou une quelconque volonté de récurrence esthétique. Elle est tout simplement indispensable à leur bien être en général et plus précisément au bon déroulement de leur processus créatif.
Comment définiriez vous la musique et le style de MINUSCULE HEY ?
boom boom tchak tchak pom pom pom gling gling la la la
Vos influences sont-elles aussi improbables, loufoques, déjantés et limite farfelues comme décrites plus haut par l’auteur de ses lignes, qui quelques fois s’emballe un peu ?
Elles sont en tous cas assez disparates. Il y a les imparables Beatles, le Velvet, the Kills ou Moldy Peaches… mais c’est vrai qu’on y trouve beaucoup d’artistes qui aiment partir dans tous les sens, expérimenter, comme Sparks, Fiery Furnaces, Gonzales ou Radiohead (que je connais un peu car j’étais au collège avec le sampler de Jonny Greenwood. Je le salue au passage). Nous sommes assez influencés par cette vision de la musique comme une perpétuelle recherche. Mises à part nos références musicales nous sommes également très marqués par l’univers de cinéastes comme Terry Gilliam, Jacques Tati ou Michel Gondry.
Vos projets dans les 5 années à venir ?
Vieillir de 5 ans… Et dans un même temps, terminer nos enregistrements en cours, continuer à visiter de nouvelles contrées géographiques, leurs salles de concerts et leurs radiateurs.
Votre souhait le plus cher à très court terme ?
Qu’on me débranche, ça m’a épuisé."
01/2009 - Chicken Tandoori

"Bon, à priori, sur le papier ça casse pas des briques: une boite à rythme, une basse (de temps en temps), pareil pour la guitare. Et du chant. Mais ô miracle de la musique, ça marche ! Grâce à l’humour d’abord et surtout parce que le projet est cohérent, très vivant sur scène. A découvrir absolument. Ils ont inventés la Pop « minimale ». Et réussi. Coup de chapeau !"
01/2009 - Radio Campus Rennes

"Le duo audacieux revient avec une musique insolite aux mains d'argent, du cousu main pour tisser avec de la poudre de perlimpinpin un étrange Noël. Leur folk est en perpétuel équilibre entre le rock mouvant et les envolées de trapéziste des Fiery Furnaces. Cette musique aussi étrangement bancale et délirante soit elle, reste un très bon moment d'égarement tant elle se métamorphose à chaque instant, revêtant ainsi une forme robotique, âpre, rêveuse, patraque, enfantine, instable. Je ne sais pas ce que ces deux là mijotent dans leur laboratoire sonore mais ce qu'il en sort est très sincèrement épatant.
Il existe une formule algébrique de leur nouvelle réalisation :
We feel minuscule = [ 1+ e^(i* »3) + e^(2i*;)!!! ] [ 1 – e^??(i*t@=) ]
Qui se traduit ainsi:
Si nous multiplions deux nombres complexes du système stratosphérique Radiohead (famille des diviseurs) le résultat a également un module de Radiohead, mais son argument sera modifié. Nous avons besoin des fonctions trigonométriques de Devo pour l'angle de départ. Ensuite, nous pouvons simplement utiliser les opérations de multiplication, addition, et soustraction en virgule flottante. La partie réelle du nombre complexe est The Kills et la partie imaginaire est le Mody Peaches. L'ensemble est « We feel minuscule » mais il fait le maximum."
Bir - 01/2009 - The French touch

"Duo made in France à l’inspiration franchement débridée et décalée, Minuscule Hey a immédiatement cherché (et trouvé dans son étrange laboratoire sonore) la formule magique pour surprendre et faire bouger aussi bien le corps que les neurones... Les pop songs - accrocheuses, surréalistes, arty et baroques - créées de toutes pièces en mélangeant d’explosifs ingrédients (basse brute, chant barré, choeurs tour à tour sucrés ou hystériques, beats electroniques, textes dejantés et extra terrestres) et influences (les dangereux malades de Devo, les superbement destructurés Fiery Furnaces, la pop antifolk et lofi, les génériques de dessins animés joués au flutiau ou au glockenspiel...) par ces deux musiciens un peu folledingues ont en effet le super pouvoir spécial de faire voyager l’esprit et divaguer différentes parties du corps. Mystérieux, osés et virevoltants débuts dans la carrière pour Minuscule Hey avec ces quatre titres franchement foutraques !"
Pierre Andrieu - Decembre 2008 - Foutraque

"Après la claque inattendue au concert de GaBlé aux Transmusicales, on pouvait penser que ce serait lassant sur disque. Mais en découvrant le EP de Minuscule Hey, on peux se rassurer concernant ce genre de musique : c’est aussi bon sur disque qu’en live.
Je ne chronique jamais de EP, donc si je fais une entorse à mes habitudes c’est que ça en vaut la peine. Quatre titres qui laissent entrevoir un répertoire assez étendu et plutôt bien maîtrisé : I feel minuscule et Watch out ! The Sillycats ! rappellent l’univers Acoustic Ladyland, Shoelaces dancing like a yo-yo à l’univers poétique du Spinto Band ou de Noah and the Whale avec un soupçon d’efficacité électro à la Hot Chip et Kiss Richard est probablement le titre pop qui a émoustillé mes oreilles dès la première écoute.
Un duo masculin féminin comme on en refait de plus en plus : rock, complices, déjantés et qui chantent correctement anglais (cf. John et Jehn ou The Do dont ils assurent d’ailleurs les premières parties). En plus de cela, les deux loustics ont des textes agréables et touchants (I’m gonna kiss you Richard).
Pas de très grande originalité, ce n’est pas la découverte de l’année, mais s’amuse beaucoup en leur compagnie et le tout est très bien ficelé (ce qui dans une société star-académiste vient à manquer)."
Violette Roll - Décembre 2008 - Rigolottes chroniques futiles et insolentes

"Au terme d'une tournée de huit dates avec les colorés The Do, le duo noir et blanc Minuscule Hey ouvre le bal à l'Olympia. Evadés de People On Holiday, le jeune couple Emily Soler et Laurent Mounier crée Minuscule Hey en 2006. "On joue ensemble depuis dix ans, raconte Laurent. Il y a deux ans, nous nous sommes retrouvés à deux. Je suis passé de la batterie à la guitare, Emily est restée à la basse et Minuscule Hey était né". Le duo bordelais utilise également une boîte à rythme pour crer un univers enfantin, souvent absurde : "Nous faisons ce qui nous fait marrer, s'amuse Laurent. En fait, nous tentons de faire ce que l'on aimerait écouter." C'est ainsi que les mélodies déjantées et rafraîchissantes du duo s'amusent de bidouilles lo-fi, de bricoles folk et autres bizarreries électro. Drapés de noir et blanc, les musiciens s'essaient aussi à la vidéo que malheureusement l'on ne retrouve pas sur scène. "La vidéo nous amuse autant que la musique, précise Emily. Elle développe un peu plus notre univers". C'est ainsi que les comptines de la demaoiselle et du monsieur sont toujours mises en scène de manière décalée. Dans ce bric-à-brac, on retrouve un costume noir, une robe blanche, un radiateur là par hasard mais qui "tient chaud l'hiver", un minimalisme de geste et un académisme présent dans la cravate du monsieur surtout. Aujourd'hui, c'est sur la prestigieuse scène de l'Olympia qu'ils vont retrouver leurs comparses de The Do. "On a fait leur première partie à Niort en mars dernier, rappelle Emily. Puis dans l'été, ils nous ont contactés pour faire cette dizaine de dates ensemble". Plus souvent habitués aux cafés-concerts qu'aux grosses salles, le couple ne semble pas pour autant impressionné. "On en profite à fond, nous sommes bien accueillis partout", confie Laurent. Et Emily d'ajouter : "On a vraiment de la chance...".
Novembre 2008 - Paplar

"Formule gagnante. Deux ans d’existence au compteur, et voilà les bordelais Minuscule Hey sur le point d’exploser. Cousins de Spinto Band, et peut-être fer de lance hexagonal de cette nouvelle génération rock pleine de promesse, le duo n’a pas pris la grosse tête. Bien au contraire !
Réservés, Laurent et Emilie dégagent un calme déconcertant lorsqu’on dresse le bilan de leur jeune carrière. Deux ans d’existence, et des premières parties, de Arthur H à The Do (à la Carrière le 19 novembre dernier) qui se multiplient à toute allure. Il faut dire que le couple n’en est pas à son coup d’essai. Laurent, chanteur et guitariste, a déjà un passé musical derrière lui. « J’ai commencé par jouer de la batterie quand j’étais petit, en école de musique, puis vers 15 ans, j’ai joué dans des groupes de reprise, pour m’amuser, et c’est à ce moment que j’ai rencontré Emilie ». La paire ne se quittera plus.
Après moult tentatives, dont quelques-unes fructueuses comme le fugace People on Holiday, Laurent et Emilie décident de ne jouer qu’à deux. « C’était assez mal vu au départ de faire du rock à deux seulement. Le minimum requis était au moins le trio guitare basse batterie. Et puis sont venus de nombreux groupes comme The Do, qui ont changé cette vision ». Jusqu’à dire que Minuscule Hey voit petit ? « On galérait à trouver les bonnes personnes et, avec cette formule, c’est plus simple à gérer humainement. On a un côté immédiat qui rend les choses plus faciles. On trouvait que ça fonctionnait, alors on a tenté. En plus ça pousse à être plus imaginatif, à être hyper ouvert ». Qu’on ne s’y trompe pas, même à deux, Minuscule Hey assure la scène comme quatre. Comme le héros de Stevenson, le duo, réservé en privé, se transforme en Minuscule Hyde et transpire la folie douce, plaçant de subtiles mélodies pop sur des instrus foutraques et déstructurées. Set hyper calé (boite à rythme oblige), jeu de scène façon Kraftwerk, chansons hyper accrocheuses et textes bien barrés, leur rock minimaliste fonctionne.
Et comme de nombreux groupes issus de cette « nouvelle scène rock française », Minuscule Hey chante essentiellement en anglais. « On a essayé de chanter en français (ndlr, sur le titre Alceste), ça collait, et puis sur les autres c’est venu en anglais. Y’a pas vraiment de règle. Ça aussi c’était mal vu avant, mais Internet a dû jouer un rôle dans l’acceptation de cette langue ». Ce qui, avouons-le, leur va parfaitement : l’accent, le flegme, l’humour absurde, tout y est. « Nos influences sont anglaises, à commencer par les Beatles, Radiohead et surtout les Fiury Furnaces dont on est archi-fan, pour leur liberté, leur côté on fait ce qu’on veut ».
Et comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, leur musique, mais aussi leurs clips à l’esthétique si particulière évoquant aussi bien les Monty Pythons qu’un Meliès sous LSD, sont faits à domicile. « La musique est totalement faite à la maison, exception faite du mixage final. Pour les clips, on fait ça à l’arrache, mais aujourd’hui c’est relativement facile, une caméra et un logiciel de montage suffisent. Et l’on peut explorer nos idées jusqu’au bout ».
Le groupe, qui a déjà deux maxis à son actif, vient de sortir un EP 4 titres chez Alienor, mais toujours pas d’album. « Va falloir qu’on s’y mette. On va enregistrer des nouveaux morceaux, mais on ne veut surtout pas se précipiter ».
Alors, on attendra, avec fébrilité.
Recueilli par Jean-Rémy - Novembre 2008 - Pulsomatic

"Si il y a bien un domaine sur lequel nous ne pouvons que nous incliner face à nos meilleurs ennemis les anglais, c’est bien l’humour (oui je sais vous pouvez rajouter le rugby, le foot, la musique, les séries TV, le bon goût…oups je m’égare). On ne compte plus les tentatives avortées de reprendre avec notre humour gaulois l'esprit du Flying circus perdant de vu les niveaux de lectures, comme si l’échelle de Richter du rire était ériger chez nous par le figaro. Etrange collusion mais en écoutant « we feel minuscule » nouveau EP des Minuscule Hey, on retrouve l’esprit des chansons de la bande de Palin. Sans aucun fil mélodique balisé, le duo Bordelais continue de n’en faire qu’à sa tête, jouant avec les éléments sans jamais déconstruire. So british (shoelaces dancing like a yo-yo) le duo fait dans le dosage savant entre véritable recherche musicale et tendance au jeu, à la posture iconoclaste. Un grand Hey."
Gerald de oliveira - Novembre 2008 - à découvrir absolument

"Ce duo bordelais, qui commence à se faire connaître grâce à ses comptines pop, vient d’être choisi par THE DO, autre tandem dont le premier album fait un carton, pour assurer la première partie de sa tournée. Une excellente façon de sortir du sérail aquitain."
Novembre 2008 - L'Express

"Sur la page MySpace de Minuscule Hey, dans la petite case à côté de la photo vous trouverez écrit "mini rock" et dans la petite case "membres du groupe" vous trouverez ça : "emily (basse, chant, flûte, calamine, crincrin, air), laurent (guitare, chant, clavier, flûte, percus, glockenspiel),drum machine (boum boum tchac tchac)". Et je trouve que ça annonce parfaitement la couleur. Je m'explique : J'ai eu la chance d'assister, de participer, d'écouter, de danser à 4 concerts de Minuscule Hey, dont 3 à Bordeaux (dont 2 à la politique..). Un concert de Minuscule Hey, c'est une joyeuse cour de récré, avec deux (grands) enfants magnifiques qui dansent, qui chantent, qui "boum boum tchac tchac", qui flûtent, qui sourient, qui sautent. Un concert de Minuscule Hey, c'est trop cool. Emily et Laurent sont, en plus d'être adorables et parfaits, des artistes qui donnent tout à leur public. Aaaaaahhhh j'adore Minuscule Heyyyyyy!!!! Ils sont élégants, ils sont en noir et blanc mais leurs concerts sont comme une explosion de peinture de toutes les couleurs, dans tous les sens. En live, ils nous offrent leurs tubesques Bananoffee, Watch out! the sillycats!, Mississippi (dont le génial-extraordinaire-sublime clip est disponible sur youtube, tapez Minuscule Hey), Bunny Brown Ears, Uncle Jim, Rollicking Harold.. mais aussi une reprise des Beatles qui tue (Hey Bulldog) et une nouvelle chanson : I feel minuscule. Allez-y, dansez, chantez, vous verrez, vous serez heureux et revigoré (c'est garanti)."
Octobre 2008 - My Little Columns

"Pour commencer, pourquoi ce nom, « minuscule hey » ?
Un peu par hasard à vrai dire. Trouver un nom est toujours une étape assez compliquée, nous avons donc opté pour une combinaison de mots choisis à l’aveuglette dans le dictionnaire. « minuscule hey » nous a paru bien sonner, et après coup il s’avère que c’est assez représentatif de la timidité maladive que nous partageons tous les deux.
Comment s’est passée votre formation ?
Ca fait à peu près 10 ans que nous faisons de la musique ensemble, nous avons fait partie de plusieurs groupes avec des personnes différentes avant de se rendre compte que c’était à deux que ça fonctionnait le mieux. Cette formule nous convient parfaitement.
Comment et quand avez-vous commencé à faire de la musique ?

Emily : J’ai commencé assez tard (à 17 ans) par prendre des cours de guitare pendant 1 an. Par la suite j’ai continué en autodidacte, et je suis passée à la basse au bout de quelques temps.
Laurent : Au départ j’ai fait de la batterie en école de musique pendant pas mal d’années. Je jouais aussi un peu de guitare pour composer mais c’est avec « minuscule hey » que je m’y suis vraiment mis, tout comme le chant.
Qu’est-ce qui vous inspire pour composer vos chansons, et d’ailleurs, qui les compose ?

Nous composons et écrivons à deux en partant d’un bout de musique de l’un ou de l’autre. Parfois nous nous inspirons de faits réels que nous modifions pour les rendre plus absurdes, plus «fantastiques». Il arrive aussi que nous nous servions de l’ambiance générale d’un film ou d’un livre que nous aimons comme un point de départ, un décor dans lequel nous mettons en scène des personnages inventés.
Vous êtes en pleine expansion… VOXPOP Mag parle de vous comme « LE » groupe Bordelais à écouter aux cotés des Kid Bombardos, vous faites plusieurs premières parties pour les concerts de The Do… Comment voyez-vous votre avenir ?
Nous voulons simplement continuer à faire un maximum de concerts, enregistrer des morceaux dont on soit fiers. A long terme, nous aimerions pouvoir vivre de notre musique pour pouvoir enfin y consacrer tout notre temps.
Vos chansons sont surtout basées de basse… Quelles sont vos influences majeures ?

Nous avons toujours été attirés par les artistes qui essayaient de sortir des chemins tous tracés, de n’être jamais là où on les attend, de faire une musique audacieuse tout en restant le plus accessible possible. Ca va des Beatles à Radiohead, Sparks et plus récemment un groupe comme Fiery furnaces.
Quelle opinion avez-vous sur le rock en France de nos jours ?
Il y a de très bons groupes de rock en France comme partout, ne serait-ce qu’à Bordeaux la scène rock est extrêmement prolifique. Le problème semble plutôt venir des médias et des maisons de disques qui refusent la nouveauté parce qu’elle représente une prise de risque financière et mettent donc toujours en avant les mêmes groupes qui font une musique rentable plutôt que créative. Maintenant avec internet et myspace les choses sont en train de changer…
Quelle évolution au sein du groupe a eu lieu depuis la sortie de votre 1er EP jusqu’à maintenant ?
Quand on a enregistré le 1er EP, on ne savait pas encore vraiment vers quoi on tendait musicalement ni quel genre d’univers on voulait créer. A l’époque on a simplement enregistré les quelques morceaux qu’on avait. Ensuite tout s’est mis en place naturellement, on a fini par trouver un son qui nous est propre et une esthétique qui nous correspond, entre autre par le biais des photos et des clips faits maison qui font partie intégrante de notre « travail ». Et puis au fur et à mesure des structures nous ont apporté leur soutien. Le tourneur Discobabel avec qui nous collaborons depuis un an nous a permis d’aller tourner en Angleterre et nous travaillons maintenant avec le label « Alienor » chez qui sortira bientôt notre nouveau maxi.
Vous avez des projets, des rêves ?
On rêverait de jouer avec les Fiery Furnaces et de travailler sur la musique d’un film de Michel Gondry ou de Terry Gilliam. Ca ce serait vraiment la classe.
Que peut-on vous souhaiter de plus que de la réussite et du bonheur ?
C’est déjà pas mal… un bon appétit peut-être.
Un dernier mot, pour la fin ?
A table !"
Octobre 2008 - Le Blouson Noir

"Originaire de Bordeaux, ce duo mixte passe ses nerfs sur une boîte à rythmes et, frénétiquement, la camoufle avec une basse et une guitare. Jouant ensemble depuis 2002 dans People on Holiday, autre groupe bordelais, Laurent et Emily s'en échappent en 2006 pour s'atteler à un projet parallèle. Après un premier EP six titres fin 2006, il remettent le couvert fin 2007 avec un EP cinq titres. Cette fois, tous les textes sont en anglais alors qu'ils avaient fait une concession à leur langue natale sur le premier.
Le tout est surprenant de spontanéité. On aime la légèreté qui se dégage de certaines mélodies ("We Mess With Your Mind", "Bananoffee") et les deux voix qui se répondent, tel un dialogue, sorte de pendant rock à la bande originale du film "Les Chansons d'Amour". La formule basse / boîte à rythmes fonctionne bien et soutient avec énergie les chants entraînants des deux acolytes. Le style des textes, assez irréel, avec des chats idiots et des desserts anglais mis en avant, est intéressant. Mention particulière à celui de "Mississippi" dans lequel la noyade est chantée avec candeur, jolie utopie pour un groupe qui marie harmonieusement la fureur, l'hystérie et une patiente contemplation. Un doute subsiste quant à la répétition des structures des morceaux. Acceptable pour un EP mais la curiosité nous submerge, à quoi ressemblerait l'album ? L'impatience nous guette."
Judicaël Dacosta - Janvier 2008 - Popnews

"Une fois n'est pas coutume, un coup de coeur portant sur un disque d'un duo du cru, le "Bananoffee" de Minuscule Hey. On en rêvait, nos deux énergumènes bordelais l'ont fait : faire rentrer Syd Barrett dans la tête des Talking Heads. On imagine à peine le sabotage psychédélique du post-punk funky des New Yorkais par un Londonien acidulé et halluciné... Au son des Minuscule Hey, on ne danse ni classique ni moderne mais déstructuré... et si le post-modernisme musical, c'était ça ? Passer ses influences au shaker, mélanger la sobriété instrumentale alla Young Marble Giants au merseybeat des Kinks ? Après un épisode remarqué avec les People On Holiday, ce duo guitare-basse accompagné d'une boîte à rythme n'en finit pas de nous surprendre, et eux avec !"
Niko - Novembre 2007 - Clubs et concerts

"10 chansons sur le net : BANANOFFEE. Chez les deux bordelais, dignes héritiers des Moldy Peaches ou de Bis, la pop est joueuse et foutraque, tout en torsions stylistiques, contre-pieds et melodies velcro."
Novembre 2007 - Les Inrockuptibles

"Le réveil matin a remplacé le radiateur, mais, au fond, rien n'a changé pour notre duo noir et blanc préféré du moment. Avec Bananoffee, Emily et Laurent ont conçu un second EP, encore plus barré que le précédent, mais tout aussi poétique et inspiré. Il y a du Jacques Tati dans la mise en scène, de la poudre euphorisante dans la potion magique, de la variété - au sens premier du terme - dans leurs nouvelles chansons, toutes épatantes. Champions des titres les plus abracadabrantesques : Katzenjammer, Watch out ! The Sillycats !, Bananoffee, les minus are back in town. Amateurs de rock lo-fi, de guitares bondissantes et de refrains ludiques, les minuscule hey - en concert toute l'année - vous séduiront les doigts dans le nez."
Novembre 2007 - Abus dangereux

"Originaire de Bordeaux, ce duo mixte déglingué composé d’Emily et Laurent délivre une jolie pop rythmée et décalée, pleine d’humour et de désinvolture. Avec « Bananoffee » (nom d'un délicieux dessert anglais), ces deux zinzins offrent une malicieuse recette pour ne pas se prendre trop au sérieux."
Novembre 2007 - CQFD

"Chez Minuscule hey on fonctionne en EP. Ces chansons de cascadeurs sont toujours interprétées avec une voix de stentor amusante qui trouve son ferment entre Devo et Kratwerk et les Kinks. Joyeusement foutraque les mélodies de Minuscule Hey continuent de s’amuser sur un grand huit. Les accidents sont préparés faisant perdre au mot même son caractére immédiat est surprenant. Les Minuscule Hey surprendront certainement quand ils ne quitteront pas une ligne claire (la ligne de base de cette musique) pour  se diriger vers les dos d’âne. Entre humour et résiliance, nos Minuscule Hey ont la dent dure avec tout ce qui pourrait rendre le monde en noir et blanc (duo de couleur qu’ils affectionent soit dit en passant). Paradoxe ou pas Minuscule Hey n’ont de cesse de crier et de chanter en décalage du sens de la foule, un grand hey dans un champ multicolore cultivé par un couple sortant du cinéma de minuit. Les joueurs de sudoku peuvent passer leur chemin, ma route est pleine d’adeptes de labyrinthe. Sonnez trompettes, le chat est au rideau."
Gerald de oliveira - Novembre 2006 - à découvrir absolument

"Mississippi : Minimaliste et foisonnant, sec et énergique, près de l'os. Un courant électrique qui vous transperce de part en part et vous donne envie de sauter contre les murs en fouettant l'air vide de coups de médiators rageurs. Oubliées les années qui pèsent, les articulations qui craquent. Vous avez quinze ans, vingt ans. L'avenir est devant vous. Vous lui souriez. Vous n'avez peur de rien.
Alceste : Une comptine pour enfant comme aurait pu en écrire Lou Reed. Légèrement tordue, subtilement déconcertante, tendrement dérangeante. Et le refrain qui arrive comme un torrent pop. Brian Wilson en crèverait de jalousie s'il savait..."
Olivier Martinelli - Novembre 2007 - Ce singe monté au ciel

"Et ça recommence ! ! ! MINUSCULE HEY est encore et toujours ce curieux groupe bancal qui manie avec curiosité un son pop-rock royalement décalé, minimaliste et plutôt branché folie passagère. Ils sont deux, un homme, une femme avec un look d’époque en plus. C’est un peu perché ce genre de formation donc des fois ça passe, des fois c’est plus dur. Les 5 petits morceaux proposés m’ont laissé bouche bée de surprise mais à bien y réfléchir de, c’est plutôt « Watch out ! the Sillycats ! » qui m’a décoincé. Si vous avez l’âme dans les nuages ce jour, attention, au dessous de vous ils pourraient pleuvoir des choses bizarres."
octobre 2007 - Cafzic

"Le duo bordelais nous avait mis une première baffe avec son maxi éponyme en 2006, l’année de sa naissance, le revoilà encore et toujours accompagné de sa boite à rythmes et de ses compositions bien ficelées pour nous en repasser une couche à nous, pauvres mortels, qui tendions l’autre joue depuis maintenant un an ! Ainsi va le rock et si Minuscule Hey le choisit minimaliste, c’est pour mieux laisser le soin à Emily (basse) et Laurent (guitare et claviers) de pouvoir voir leurs voix se rejoindre sur des morceaux d’une sensualité à toute épreuve. Pas encore détaché de ses influences empruntées entre les Beatles et le Velvet Underground mais aussi entre les Fiery Furnaces et Radiohead, Minuscule Hey confirme qu’il a les arguments nécessaires pour ratisser large et convaincre définitivement ! On ne peut qu’en être ravi … On attendait un album et voilà une fois encore un maxi mais ce qu’il renferme est tellement succulent que l’on s’en contente et que l’on se concentre plus sur un contenu en perpétuel mouvement que sur une durée certes un peu restreinte mais somme toute appropriée à une volonté minimaliste qui devient par la même occasion jusqu’au-boutiste. Des petites touches de claviers aux gros riffs bien balancés, il y en a pour toutes les sensibilités mais aussi pour toutes les envies tout au long d’une rondelle qui trace des sillons pas toujours très parallèles sur le papier mais bel et bien dirigés dans une seule et même direction, celle de la qualité musicale avant tout rehaussée qui plus est de l’envie d’en faire profiter le plus large public possible. Jamais racoleur, Minuscule Hey nous convainc avec des saynètes bien juteuses comme « We Mess With Your Mind », « Watch Out ! The Sillycats ! » ou bien évidemment « Bananoffee » et nous rappelle à bon escient que la scène bordelaise et plus largement la scène nationale de demain aura du mal à se passer de lui ! Il faudra donc compter sur eux et sans aucun doute dans moins de temps qu’on pourrait le croire."
Fred Delforge - octobre 2007 - Zicazic

"Après une première galette aussi rafraîchissante que déjantée, à peine un an après leurs premiers sévices éponymes, les Minuscule Hey reviennent à la charge avec un autre EP. Garni de cinq nouveaux titres, Bananoffee est intégralement interprété en anglais alors que le groupe avait concédé une (petite) place au français sur le précédent disque. Autre changement repérable de facto, la durée des titres. Les chansons composant Minuscule hey pouvaient se délecter entre 2 et 4 minutes, tandis que Bananoffee n'est constitué que de titres oscillant dans une plage restreinte (3 à 4 minutes), allant pousser le vice jusqu'à avoir les deux dernières pistes strictement de la même durée. Est-ce dû au hasard ? Désir conceptuel à peine caché de la part des associés ? Je ne saurais me prononcer.
Par contre, ce qui est certain, c'est que le dispositif d'Emily et Laurent persiste à faire des ravages ! Et même si ils ne sont que deux pour l'animer, le projet Minuscule Hey, continue de s'aventurer dans les domaines de l'étrange ("Watch out ! the sillycats"), du headbanging intensif ("Mississipi") et du joyeusement décalé ("Bananoffee", si Lucrate Milkien à sa manière). La mini formation sert avec panache des mélodies pop accolées avec précision à un rock délicat et, à l'instar de la photo au dos de la pochette, le duo construit ses dialogues auxquels nous ne pouvons qu'assister (et succomber) ("We mess with your mind").
Avec ce nouveau maxi, Minuscule Hey renouvelle brillamment son stock de comptines lo-fi, ses délires de rockeurs introvertis mais exquis et nous fait saliver devant ce que pourrait être un premier album... Mais n'allons pas trop vite et prenons le temps de déguster ce Bananoffee, encore moins minuscule que son prédécesseur."
Remiii - octobre 2007 - W fenec

"Après un premier six titres, le duo formé d'Emily Soler et Laurent Mounier nous régale à nouveau de sa pop  délicieusement excentrique, aux inflaunces multiples mais au rendu très singulier. Ainsi, on peut passer d'une superbe ritournelle poppy à deux voix (le magnifique "We mess with your mind") à une plage plus énervée, voire lo-fi, ornée de bruitages efficaces ("Bananoffee"), changeante dans ses humeurs et qur laquelle le duo vocal fait à nouveau merveille. Puis on enchaîne avec "Watch out! The sillycats! ", d'abord presque inerte puis qui s'emballe, tout en retenue, sous l'effet de la guitare et d'une basse rondelette, avant que "Katzenjammer", lui aussi joliment contrasté, confirme la capacité du duo à utiliser sa douce folie pour créer des morceaux agités et inspirés.Puis c'est au très B52'S "Mississippi" que revient l'honneur de clore les débats, ce que le duo fait une fois de plus avec brio sur ce titre assez rock qui achève de faire de MINUSCULE HEY une découverte à suivre avec la plus grande attention."
Octobre 2007 - Muzzart

"La Converse aux pieds est de rigueur et la salle du BT59 continue de se remplir lorsque débute le hors d’œuvre de la soirée avec le duo mixte indépendant bordelais Minuscule Hey. Epaulés d’un véritable troisième larron sous forme d’une boîte à rythme, Laurent et Emily n’ont pas grand-chose à envier à Jack et Meg White. La même brutalité, la même manie de déconcerter les mélodies avec des compositions bancales et détraquées. Le binôme s’est fait connaître en soirée. Il pourrait d’ici peu en animer bien d’autres. J’ai pour ma part investit dans leurs maquettes, qui sait, ça vaudra peut-être quelque chose sur ebay dans quelques années."
Octobre 2007 - Des oreilles dans Babylone (Chronique du concert au BT59 avec ART BRUT)

"Juste un petit mot sur le duo bordelais qui a ouvert le concert, Minuscule Hey, qui a été plus que correct. Le chanteur, malgré son scandaleux physique d'étudiant en master de lettres ou de philo (c'est-à-dire maigre avec des lunettes de vue énormes ;-) n'en a pas moins une voix excellente qui donne une autre dimension qu'il chante. De son côté la fille, à la basse, sait charmer le public par son jeu de scène tout simple. Excellente reprise de Video killed the radio star."
Octobre 2007 - Koszaline (Chronique du concert au BT59 avec ART BRUT)

"Cela ne s'arrange pas du tout, le duo "Minuscule Hey !" déjante en pleine descente et promulgue pour son second EP un raffinement bordélique. C'est joyeusement que j'écoute avec un entrain mesuré les nouvelles chansons joliment délurées de ce duo mixte de Bordeaux. Chatoyant et finement conçu, le groupe n'y va pas avec le dos de la cuillère mais plutôt avec le fond de la fourchette pour absorber ses chansons dans le délire. L'atmosphère à forte teneur Lewis "Carrollise" comme un caramel mou l'arborescence d'une montagne de mélodies pop, c'est ainsi que l'on boitille en Moldy Peaches, que l'on se Velvet Underground l'intellect, que l'on jubile et on s'étonne à la fois que ces pop-songs aussi foutraques soit-elles satirisent à ce point l'euphorie. C'est une Fiery Furnaces toute griffe dehors, comprend qui peut... Le monde souterrain que "Minuscule Hey !" avance, jouit du paradoxe, de l'absurde et du bizarre, leur rock par en couilles, leur pop en vrille, les chansons se raccommodent avec du fil à découdre, ne serait-ce pas la fin des fayots de ce côté-ci du sud-ouest ? Le surréaliste musical de "Minuscule Hey !" s'est insidieusement arrimé dans l'ambiguïté d'un monde à la dérive, comme pour mieux l'annihiler de ses travers. Le noir et blanc de ce duo épouse la forme féminine d'un masculin immaculé par la connerie et l'élégance, à moins que ce ne soit l'inverse ..."
bir - octobre 2007 - The french touch

"Introducing... Minuscule Hey
Who are they?
The wonderfully basic duo of Emily and Laurent, based in Bordeaux. Although, in a rather sweet way they've listed their drum machine as part of the band on their myspace page - crediting it with "boum boum tchac tchac" skills (yes, it's just French, but it sounds so much better).
What do they sound like?
Imagine if Prinzhorn Dance School had both more melodies and more fun, and recruited David Byrne's deadpan lyrical delivery. Then make 'em French. It veers from the obscure art-school type 'what the fuck' to Belle and Sebastian style twee, all the while sticking well and truly to the "moins c'est plus" premise.
Why are they so great?
They're the first band we've EVER listened to which asks questions of why Phoebe from Friends didn't ever release 'Smelly Cat' ('Watch Out The Sillycats'), and is the type of timeless post-punk organised chaos you'll fall in love with immediately.
What should I be checking out?
The duo are heading over this very week for a string of UK live dates - check their myspace for the usual info."
Emma Swann - octobre 2007 - DIY

"Nope, by a lucky chance I was sharking my way round Herne Hill. Usually I score regular (!!!??) but on this night I decided to check out the bands at The Half Moon. The first band was Minuscule hey, a young artrock duo from Bordeaux en France. Now, you know me, I'm a rock geeza, but since I bought their CD at the gig, I've had it on the car stereo all weekend. And why's that? You may well ask!!!! And I'll give it to you straight!!! What you've got is a young french dude on guitar and a young french dudette on bass plus a beatbox. Some peeps like to call this minimalist... me, I call anything that's got a box erotique! Are the French sexy??!!! Is the fuckin pope a fuckin catholic!!!! know whadda I mean!! Anyway, thats enough erotique fantasies, let's try and focus on the music! Humorous, ironique, unpredictable changes du temps and melodies laced with mini-soupcons and cameos of Zappa, Velvet Underground, B52's, Jonathan Richman and David Byrne. Standouts for me are Rollicking Harold, Bunny brown Ears and the last thing I expected to hear live in horny Herne Hill on a saturday night 2007 - Video killed the Radio stars!!!! Can you believe it? A mini rock band francais, makin' me feel like I was on acid at one of branson's parties! Here peeps. have a free listen/vidy to this stuff right here. Thats it! Be a good citizen (like me an' Asbo) and do your bit for euro rock and the entente cordiale!"
Juillet 2007 - luv Darren (ex chav) - Chronique du concert au Half Moon de Herne Hill - Londres

"Un gars, une fille, un radiateur. Drôle d'équation pour un thriller psychologique aux ressorts dramatiques. Attention compliment : Les minuscule hey sont les Monochrome Set de 2007 et nous réserve assurément quelques bonnes surprises en 2008...
Curieux, exquis, burlesque et bordelais, notre trio (!) aime les films en noir et blanc et les lapins aux oreilles marrons. Musiciens inventifs qui, avec peu de moyens, écrivent des pépites pop sur leur oncle Jim ou sur leur pote slave joueur de tennis, les "minus" sortent un premier single 6 titres, qui ne décolle pas de notre platine. On attend la suite avec impatience."
Juin 2007 - Abus dangereux

"Given the fact that 90 percent of my time is spent listening to Classic rock, rock blues etc, it might seem curious that this South West French duo who plough a similar furrow to the White Stripe and the Fiery Furnaces end on my cd player so often. Best described as quirky minimalism with shades of Radio Head, The Pixies, Talking Heads, Velvet Underground and inevitably Zappa, this is six track effort is fully of sudden time changes, lots of spontaneous humour, dark noodlings, and a vocalist Laurent Mounier who has real presence. This album is so good it edges out my other favourites, the equally quirky Reel Big Fish.
Armed with just a guitar, bass and beat box, there is enough innovation, and confrontational musical structures to demand repeated listenings. Check them out and file under contemporary and hugely interesting."
Mars 2007 - Get ready to rock

"Quand le duo entre sur scène, on pouvait s’attendre au pire : visages tristes, et charisme inexistant. Puis dès que la boite à rythme est lancée, la métamorphose s’opère. Minuscule hey m’a fortement rappelé “This is Pop”, un groupe parisien que j’affectionne pour la simplicité des mélodies mais résolument accrocheuses. La différence notable avec Minuscule hey reste cependant les styles musicaux abordés : on n’évite pas l’electro rock minimaliste à la “The Kills”, mais également quelques passages plus posés, dont une chanson se rapprochant du RNB (du moins d’après Laurent). Les voix d’Emily et Laurent se marient à merveille, et la reprise des Buggles, "Video killes the radio stars" est on ne peut plus surprenante. Une mise en bouche parfaite, le public accroche, Minuscule hey est content de l’accueil, impossible de rêver mieux."
Mars 2007 - Rod - Le Hiboo (Chronique du concert au Tryptique avec Rubin Steiner et Booger)

"Nouvelle entité émergeante de la bouillonnante scène rock bordelaise, Minuscule Hey n'est pas une inconnue pour tout le monde puisqu'en son sein s'ébrouent deux anciens pensionnaires de People On Holiday. Emilie a gardé sa basse, mais Laurent a glissé vers la guitare et a laissé sa place derrière la batterie à une boîte à rythme minimaliste qui donne le ton au rock lo-fi des bordelais : des faux airs de Young Marble Giant pour le duo qui, s'ils s'offrent de temps à autre des escapades pop sautillantes et plus conventionnelles (Uncle Jim), passe le plus clair de son temps à brouiller les pistes mélodiques sur un mid-tempo en trompe-l'oeil. Des débuts très prometteurs!"
Jonathan Hénault - février 2007 - Trente trois tours

"Ce mini-album 6 titres porte bien son nom puisqu'il s'agit effectivement de rock en provenance de Bordeaux. Minuscule Hey est un duo formé par Emily Soler et Laurent Mounier. Coup de coeur donc car le résultat est un rock surprenant, pas du rock lourd mais underground et minimaliste qui regarde parfois du côté de New York comme sur l'excellent "Bunny brown ears". Petit hit sautillant à guitare entecoupée par la douce voix de Emily ou des cris plus furieux, sans oublier un gros changement de rythme vers la fin du titre. Le groupe présente également une facette plus légère ou plus pop comme sur "Uncle jim" ou "Eastern tennisman"."
Sylvain Gallais - février 2007 - Viva la popa

"Ludique. Sur leur pré-CD chanté en anglais et en français, "Rollicking Harrold" sautille ludiquement. Mais ça reste nerveux dans les riffs dans s'interdire de déraper un funal. Les Minuscule aiment aussi les basses qui dessinent des lignes à suivre. "Uncle Jim" s'élève dans un mélodisme léger, tandis qu'"Alceste" se transforme vite en ritournelle pop. Avec des idées, Minuscule hey taquine l'idée du "moins c'est plus"."
Patrick Scarzello - février 2007 - Sud ouest

"Drôle d'OVNI que ce duo bordelais. Après quatre ans de bons et loyaux services au sein des People Of Holiday, Emily et Laurent remettent le couvert au sein du projet Minuscle Hey. Description difficile, tant les genres et les références s´entrecroisent. Pop/rock lo-fi (" Rollicking Harold "), touches électros (" Cheap Girl ", sensuel et délicieusement malsain), ou sonorités beatlenesques (" Uncle Jim " et " Eastern Tennisman)… " Alceste ", dernière piste de ce elpee, reflète ce savant mélange : clavier minimaliste, flûtes, texte en français et chœurs en anglais dans le plus pur style des Fab Four. Le tout sur fond de boîtes à rythmes parfaitement à propos. On pense aux Kills, au Velvet Underground, à Radiohead… Légèrement barrée mais tout à fait accessible, la musique de ce duo en noir et blanc est une curiosité pleine de charme et de classe ne demandant qu´à être découverte. On peut cependant reprocher à ce " Mini Rock " de ne faire que 21 minutes pour six titres. Il s´agit pourtant d´une excellente mise en bouche, propre à piquer la curiosité de l´auditeur. A découvrir. "
Damien Biasotto - janvier 2007 - musiczine

"La bassiste et le batteur de People on holiday ramassent les cartes et relancent la donne. Ce sera l'acte fondateur de Minuscule Hey, avec l'acquisition d'une boîte à rythme. A l'impertinence de POH s'ajoute alors un curieux minimalisme fondamentaliste - et malgré tout pince sans rire. Ca donne aussi bien une electroclash avec juste la peau sur les os (Cheap girl), qu'un rock de saint-guy à tendance schizoïde, qui sautille, passe du coq à l'âne et, surtout, suit son instinct le nez au vent.
Au passage, on tombe sur de petits manifestes pop qui se jouent des figures imposées et de l'académisme. C'est un terrain que Minuscule Hey connaît bien : le duo sait faire résonner les formats imposés, la sacro-sainte structure couplet-refrain et la logique mélodique des 60's. Il les fait virevolter tel un jongleur, jusqu'à les renouveler de l'intérieur, par un tour de passe-pase aérien et transparent, que l'on chercherait en vain à s'expliquer. Vive le mystère. "
Marie Daubert - Décembre 2006 - Magic

"Deux ex- People on holiday, Emily et Laurent, ont décidé de créer un nouveau groupe. Minuscule Hey se veut à la fois rock et minimaliste. Ses influences, le duo les puise dans le rock des années 60, des Beatles au Velvet Underground.
L’écoute de ce mini album nous confirme les indications données par le groupe (ce qui n’est pas toujours le cas ;-), mais on pourrait malgré tout ajouter un côté pop à cette musique qui relierait sans conteste Minuscule Hey à XTC, Toasted Heretic (uncle jim) ou même à Belle & Sebastian (eastern tennisman).
La musique de Minuscule Hey se veut aussi très ludique, et s’oriente dans une dynamique proche des Klaxons, autour desquels un buzz est en train de se créer (on se demande bien pourquoi !). Les sons de synthé sont simplistes et tres artificiels. Les compos sont ensorcelantes, un véritable talent pour le duo qui nous avait déjà montré ce dont ils étaient capable dans les travaux de People on Holiday.
Le rock de Minuscule Hey n’est pas révolutionnaire, mais tellement atypique de nos contrées. Tellement anglo-saxon, qu’il en devient rafraîchissant et donc indispensable au PAF !
En attendant un album long format… Un mini album récréatif, agité et perturbant. Laissez vous déranger !"
Mike S - Décembre 2006 - La MagicBox

"Minuscule Hey possède sa petite panoplie de parfaits mini-rockeurs et les 6 titres de ce maxi en sont l'illustration. Des morceaux captivants, ne demandant pas plus de deux écoutes pour titiller l'oreille nous sont servis par les "minuscules" associés.
Gentiment déséquilibré, le duo laisse glisser ses envies de légèreté en terme de mélodies ("Uncle Jim") ou au contraire de brutalité tout juste déguisée (les boum-boum de "Bunny brown ears"). On se demande où l'on a mis les pieds avec l'intriguant et déconcertant "Cheap girl", "Eastern tennisman" semble tout droit sorti des cartons d'un groupe de britpop des années 1960 et le rythmé "Rollicking harrold" vous fera bouger "grâve" ! Rock lo-fi, pop sucrée, mélodies insidieuses, martèlements quasi-indus, chant enfantin, ambiances détraquées, assimilations digérées de The Kills, Radiohead et autres Sonic Youth font prendre la sauce de Minuscule Hey sans coup fait rire.
Emily et Laurent ont une préférence pour le chant en anglais sauf sur le dernier titre où ils choisissent leur langue maternelle pour conter une partie de l'histoire d'"Alceste" à travers le Far West.
Même si il réside parfois un "petit air de déjà entendu", le duo enchante de par sa fraîcheur maximale, son aptitude à tenir l'auditeur attentif et nous prouve que ce maxi n'est pas si minuscule (et encore moins ridicule) qu'il n'y paraît! "
Remiii - Décembre 2006 - W fenec

"Minuscule Hey est une mauvaise nouvelle, people on Holiday aurait prit un congés que l'on espère court. Minuscule Hey est une très bonne nouvelle car le duo rase des moutons avec l'entrain d'un Julian Cope signant un pacte pour raser la moustache de José Bové. On ne vous reparlera pas du chant du maitre des lieux, vous qui suivez les affaires d'ADA vous savez ce que nous pensons de ce qui se fait peut être de mieux du côté de chez nous. Quoi de neuf alors par rapport à POH. Rien ? Tout ? Non, mais juste ce qu'il faut pour s'intéresser à cette nouvelle aventure qui comme pouvait le faire Beck à une époque bénie, se comporte prend le bazar comme un acte aussi démocratique qu'indispensable. Alors les Minuscule Hey mettent le bordel partout, que ce soit sur le complètement barré bunny brown ears, sur cheap girl ou encore pendant uncle jim et eastern tennisman donnant à Belle & Sebastian des allures de bande à basile lettrée. Le Hey que nous faisons est alors énorme, jusqu'à quitter la scène et reprendre la route en chantonnant Alceste, un torchon vichy noué à un bâton sur le dos, transportant les tours pendables que ce duo nous aura joué avec un plaisir bien légitime. Yeah. "
Gerald de oliveira - Décembre 2006 - à découvrir absolument

"S'il fallait les définir, on pourrait situer les Minuscule Hey (ou minuscule hey) quelque part entre Sonic Youth et The Velvet Underground. S'il fallait les décrire, on pourrait dire qu'ils aiment être en noir et blanc. S'il était nécessaire de dire où ils vivent, il faudrait dire que dans leur monde cohabitent, entre autres, un lapin (en peluche?), Isaac Newton, une fille pas très sage et Tonton Jacko (Uncle Jim en vo).
Dans les Minuscule Hey, il y a Emily à la basse, Laurent à la guitare sans oublier la boîte à rythme qui fait "Boum! Boum! Tchac! Tchac!", élément central de cette musique énergique et ludique appelée le "mini rock". Mais ce terme ne suffit pas à décrire l'étendue de leur créativité. Une ambiance très distincte est créée dans chacun des morceaux. Ex: "Rollicking Harold" où la basse donne le ton, "Cheap Girl" qui est pratiquement a capella, "Uncle Jim" où c'est la guitare qui mène la danse,...
Ces Minuscule Hey ont définitivement le sens du détail musical et maîtrisent le "nonsense" britannique à la perfection. Ce cd 6 titres est amusant et minucieusement élaboré. On y fait la connaissance de 6 personnages qui nous paraissent étrangement familiers... Leurs chansons sont comme les romans de Lewis Carroll : les textes sont simples et pourtant le discours est d'une étonnante (et douce!) incohérence.
Mes moments préférés du cd : "Bunny Brown Ears" qui est un tourbillon de sonorités, de syllabes et d'impressions, "Eastern Tennisman" qui se termine dans une rumeur malveillante, et puis le mémorable (et décomplexant à mort) solo de flûte à bec à la fin de "Alceste".
Bref, ce groupe bordelais que beaucoup connaissaient déjà dans une ancienne version +1, alias les People On Holiday, vaut vraiment le détour. Vive les minuscule songs! "
Amenina - Décembre 2006 - Muzzart

"Mini ouistiti le groupe Minuscule Hey joue avec trois fois rien. Ils sont deux, Emily (basse, chant, flûte, calamine) et Laurent (guitare, chant, clavier, flûte, percus) accompagnés par une boite à rythme (boum boum tchac tchac).
Bon me suis trompé, à eux trois alors ils forment une bande de loustics qui élabore un rock minimaliste dont la fiévreuse montée instinctive le doit de par leurs influences qui va de Fiery Furnaces pour le côté décomplexé et mélodies détraquées à PJ Harvey pour ce rock minimaliste et cru. Le chant rappelle celui de Stuart Murdoch du groupe Belle & Sebastian, à la fois de par sa candeur et sa fragilité.
Emily et Laurent sont aussi membres sous les compositions foutraques et bancales depuis quatre années du groupe People on holiday.
Minuscule Hey est leur désinvolture classe, une douce folie dont la spontanéité rock lo-fi amorce des passages déjantés du plus bel effet. Il y a de la bruine écossaise du rock New Yorkais et un truc primaire voire brutal tout droit venu des tripes. Un premier jet (6 titres) qui laissent déjà espérer un super album à venir, à suivre de très près donc. "
bir - octobre 2006 - The french touch

"Transfuges de People On Holiday à qui ils ont donné quatre années de leur vie en y assurant l'architecture rythmique, la bassiste Emily Soler et le batteur Laurent Moinier s'engagent dans un nouveau projet qu'ils ont baptisé Minuscule Hey … Passé à la guitare et au chant, Laurent libère les fûts et se fait remplacer par une boite à rythmes pour mieux se consacrer à un rock volontairement minimaliste qui évoque autant les vieux Velvet Underground et Beatles que les plus modernes Fiery Furnaces ou Sonic Youth. Renouvelant leur confiance à Odette Productions et au tourneur Josette, Emily et Laurent jouent la carte de la continuité en y insérant quand même un poil de changement …
C'est amusant cette volonté de faire du rock en miniature qui finit par donner de grands morceaux ! Minuscule Hey aurait voulu se tromper qu'il ne s'y serait pas pris autrement, jouant la carte de la simplicité pour en arriver en fait à des chansons très structurées ou misant sur le dépouillement total pour finir par nous pondre des arrangements sacrément bien chiadés … On ne va pas leur reprocher quand même, quoi que, quand on nous promet du rock minimaliste, on a du mal à gérer la situation de crise qui s'installe dès le premier passage du maxi ! Alors on leur accorde que quand la guitare fait pling, la basse fait invariablement plong, que quand la voix nous débite un " Rollicking Harrold " ou un " Cheap Girl ", le rythme qui accompagne reste essentiellement basique … Dont acte ! Mais c'est au niveau de l'assemblage que Minuscule Hey nous surprend, en utilisant un ciment à prise rapide qui fait qu'on a du mal à se décrocher d'une rondelle d'où s'échappent avec beaucoup de charme des " Bunny Brown Ears " ou des " Eastern Tennisman " et même un " Alceste " qui pour le coup en arrive cette fois à vraiment se faire passer pour minimaliste. A vrai dire, mieux vaut arrêter de chercher à savoir si cela en est ou pas et se contenter d'y goûter avidement ! "
Fred Delforge - octobre 2006 - Zicazic